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Max|mum-leterrarium

Les bons réflexes de survie Attention aux morsures de serpent

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Les bons réflexes de survie

Attention aux morsures de serpent

La morsure de serpent est la conséquence directe du rapprochement accidentel ou intentionnel entre l’homme et le serpent. On distingue l’ordre des acolecophidiens comprenant 370 espèces et l’ordre des alethinophidiens présentant une diversité écologique. Ce groupe comprend deux lignées fouisseuses distinctes d’anilioidea, plusieurs lignées de booidea (boas, pythons et taxons apparentés) et les caenophidia qui comptent environ 2 500 espèces et 11 familles.



Les connaissances concernant la systématique des ophidiens ont une importance capitale pour les cliniciens, les toxicologues et les producteurs de sérums. Elles permettent de mieux connaître la problématique des accidents de morsures de serpents, d’améliorer la prise en charge intégrée et de cibler les actions de sensibilisation au niveau des zones présentant des risques geographiques. Au Maroc, l’identification précise du serpent agresseur est problématique, car les professionnels de santé ne sont pas conscients de l’intérêt de l’identification et ne disposent d’aucune formation sur la taxonomie des serpents du Maroc.Stratégie Conscient de la gravité des morsures et envenimations de serpents (MES), le Centre antipoison du Maroc entreprend plusieurs actions visant à réduire les retombées de ces incidents. Les premiers éléments de cette stratégie sont :• Évaluation de l’ampleur du problème au niveau national et régional.• Sensibilisation des professionnels de santé sur les zones à risques (circulaire ministérielle N° 014146 du 14 juillet 2008).• Formation du personnel médical et paramédical opérant dans les zones à forte incidence, par l’organisation de journées de sensibilisation sur les MES (Chtouka Ait Baha, Tiznit, Sidi Ifni, Benslimane).• Proposition de la sérothérapie contre les morsures de serpents parmi la liste des antidotes essentiels au Maroc.• Élaboration d’une fiche sur les toxidrômes rencontrés au Maroc.D’autres actions restent à développer telle que l’implantation d’un système d’information spécifique aux MES, pour suivre l’évolution des différents indicateurs de morbidité et de mortalité, et évaluer l’impact des actions de prévention et de prise en charge entreprises par le CAPM.Profil épidémiologiqueLes MES sont à l’origine de mortalité importante et de handicaps physiques et psychologiques chez l’homme, mais leur reconnaissance comme problème de santé publique à l’échelle internationale est entravée par une insuffisance des données épidémiologiques.Au Maroc, l’étude des ophidiens pouvant être à l’origine des accidents de MES, montre la présence de deux familles venimeuses dont la distribution géographique est spécifique à chacune des espèces identifiées.L’ampleur des MES au Maroc n’a jamais été décrite à partir d’une base de données nationales ; ceci a justifié cette étude dont l’objectif était de décrire les caractéristiques épidémiologiques des accidents de MES recensés par le Centre antipoison du Maroc (CAPM), entre 1980 et 2008, sur l’ensemble du Royaume.ChiffresLe CAPM a compté, au terme de cette étude, 1 761 cas d’accidents de MES durant la période allant de 1980 à 2008. L’incidence de 0,2 pour 100 000 habitants par an reste inférieure à ce qui a été rapporté en Afrique du Nord (11 pour 100 000 habitants par an).Dans le monde, peu de données épidémiologiques fiables en rapport avec les accidents de MES sont disponibles, en particulier pour leur survenue en milieu rural, et par conséquent les cas ne sont pas reportés. Le nombre mondial estimé de cas d’envenimations est de 421 000 à 1 841 000 par an dont 20 000 à 94 000 décès et ce n’est qu’en 2009 que l’OMS a reconnu que l’ampleur du problème des MES a été négligée.Au Maroc, du fait de la sous-notification globale des intoxications par les médecins des différentes provinces, le nombre de cas de MES est sous-estimé.Les provinces du Sud sont les plus touchées ; ceci peut s’expliquer par plusieurs facteurs : l’écologie des espèces, l’anthropisation du milieu et la rareté des ressources en eau. Cependant, la région du nord du Maroc (Tanger-Tétouan) est une zone à prendre en compte du fait du nombre de cas déclarés par la province de Chefchaouen. nCentre antipoison et de pharmacovigilanceAppelez, nous écoutons - Notifiez, nous agissonsN° éco : 0801 000 180 Tel d’urgence : 05 37 68 64 64Rue Lamfedel Cherkaoui , Madinate Al-Irfane. BP : 6671, Rabat 10 100, Maroc. - Standard : 05 37 77 71 69/05 37 77 71 67 - Fax : 05 37 77 71 79www.capm.ma

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