Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 24 mai 2013 " Serpents " au Muséum : une expo qui démystifieL’exposition que propose le Muséum d’histoire naturelle sur les serpents tord le cou à beaucoup d’idées reçues.Symboliquement, on pénètre dans la nouvelle exposition proposée par le Muséum d'histoire naturelle en s'engouffrant dans la tête géante d'un crotale. Le but est clair : nous dire tout ce que nous avons toujours voulu savoir sur les serpents, et même ce que nous croyions connaître. Car les clichés ont la vie dure. Les premiers panneaux en recensent quelques-uns : « Il pousse des pattes aux serpents quand on les jette dans le feu » ou encore « les couleuvres tètent le pis des vaches ». Les différents panneaux démontent ces idées reçues, et quelques autres. Des serpents de nos régionsPour ces deux exemples, Arnaud Leroy, biologiste au muséum, et Nicolas Lagorce, médiateur scientifique, apportent la réponse : « Quand un éleveur écrase une couleuvre dans son étable, la vessie éclatée laisse couler une urine blanchâtre, d'où la confusion avec du lait. » Quant aux pattes, « sous la douleur, les deux hémipénis des serpents ressortent, ce qui peut faire penser à deux membres ».L'exposition se décline en plusieurs pôles : anatomie, vie et prédation, reproduction, etc., abondamment illustrés de moulages, squelettes, animaux naturalisés, vidéos et photos. 80 % de ces dernières sont l'œuvre de Daniel Heuclin, spécialiste mondialement reconnu. Un pôle central est consacré aux serpents de nos régions, sans doute pas le moins intéressant pour le visiteur. Et puis un dernier parle de la législation et du folklore. Arnaud Leroy y tenait : « Nous ne voulions pas que l'exposition incite les gens à élever des serpents à domicile. »22 serpents vivants sont présentés dans des vivariums : « Tous sauf deux sont issus de notre fonds : le muséum sert de fourrière pour les Nac (nouveaux animaux de compagnie) », explique M. Leroy, qui est également expert chez les sapeurs-pompiers.Pour les scolaires et leurs enseignants, un dossier pédagogique sera proposé à la rentrée, ainsi que des visites guidées. Et Nicolas Lagorce rappelle à ceux qui voudraient en savoir plus que la bibliothèque du muséum dispose de nombreux ouvrages à consulter sur les serpents.L'expo a démarré sur les chapeaux de roue : samedi soir, à l'occasion de la Nuit des musées, 800 visiteurs ont été recensés, sans compter tous ceux que l'on a dû refuser, faute de place. Et ils étaient encore plus de 200 dimanche, alors que l'entrée était redevenue payante. Arnaud Leroy donne d'ailleurs la mesure de l'événement : « A ma connaissance, c'est la première fois qu'une exposition temporaire est consacrée aux serpents dans un musée français. »Une chose est sûre en tout cas : après une telle visite, on ne regarde plus les serpents du même œil.pratique> Au muséum d'Histoire naturelle, 3, rue du Président-Merville.> Jusqu'au 6 avril 2014, du mardi au vendredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 heures.> Entrée 1,50 et 3 €; gratuit pour les demandeurs d'emploi et les moins de 12 ans.> Renseignements sur le site www.museum.tours.fr ou par téléphone au 02.47.64.13.31.> Contact : museum@ville-tours.fr > Facebook : www.facebook.com/musees. de.toursDaniel PépinSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites