Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 3 juin 2013 Espèces vulnérables: Protéger les tortues géographiquesPeu de gens savent que des tortues géographiques vivent dans le Saint-Laurent, à l'ouest de l'île. Classée «vulnérable», cette espèce aquatique fait l'objet d'un plan de conservation sur cinq ans.Cette semaine, des grillages seront installés pour protéger les sites de pontes.La tortue géographique préfère les lacs et les rivières. Au Canada, elle n’est présente que dans le sud-est de l'Ontario et le sud du Québec, où elle est associée au bassin hydrographique des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent. Ses effectifs reposent sur deux principales populations : celle du lac des Deux Montagnes et celle de la rivière des Outaouais.La tortue doit faire face à plusieurs menaces. Les sites de ponte de l’animal et son habitat sont détériorés par les constructions humaines. Dans l’eau, la tortue est fréquemment blessée par les hélices de bateaux. Ses œufs font le régal des ratons laveurs, des renards et des mouffettes.«Pendant deux ans, des émetteurs ont été installés sur les carapaces d’une soixantaine d’entre elles, raconte Denis Fournier, technicien en aménagement de la faune pour la direction des parcs et du verdissement. Cela nous permet de connaître leur déplacement, les endroits où elles passent l’hiver, où elles pondent leurs œufs et où elles prennent des bains de soleil, car ce sont des animaux à sang froid».Le plan de conservation consiste aussi à discuter avec des propriétaires de domaines privés sur lesquels des tortues viennent pondre. «Les gens ne savent pas toujours qu’il y a des tortues géographiques chez eux», note M. Fournier.Le nom de l'espèce fait référence, selon le ministère de la Faune, aux motifs de la partie supérieure de sa carapace qui rappelle les courbes de niveau d'une carte topographique. «Elle a une crête de la tête à la queue», décrit M. Fournier. Sa taille adulte varie entre 17 et 27 cm. «Elle est assez discrète, assure M. Fournier. Dès qu’on l’approche, elle plonge».Un observatoire sera ouvert cet automne au parc nature Cap-Saint-Jacques. Pour l’instant, il est recommandé de ne pas toucher ou déplacer un spécimen, mais de signaler sa présence au ministère de la Faune au 418 643-4680, poste 287, ou par courriel à capitale-nationale@mrnf.gouv.qc.ca.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites