Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 3 juin 2013 Un 4 et demi devient un centre d’hébergement pour animauxIan Paquette et Mélanie Desfosses vivent à Longueuil avec 147 colocataires qui mangent énormément, font des dégâts et ne payent rien. Malgré tout cela, le couple les aime d’un amour inconditionnel.Leurs colocataires sont des serpents, lézards, geckos, iguanes, gerbilles, poissons, oiseaux, chiens et chats. Tout ce beau monde dans un 4 et demi à Longueuil, transformé en centre d’hébergement pour animaux.«On travaille dans une animalerie et les gens nous appellent affectueusement les deux mère Teresa», raconte Ian Paquette.L’histoire d’amour pour les animaux a débuté pour M. Paquette, lorsqu’il était enfant.«Je me rappelle lorsque j’étais petit et que je fouillais dans la terre pour rapporter des couleuvres à la maison.»Pour Mme Desfosses, rescaper les animaux fait partie intégrante de sa vie.«Sauver des animaux est une habitude. Si j’avais beaucoup d’argent, je construirais un vrai refuge, surtout pour les reptiles abandonnés», déclare Mme Desfosses.Le couple, qui s’est rencontré dans une animalerie, dépense 250 $ par mois pour la nourriture.L’appartement contient des aquariums, des terrariums humides et désertiques, des cages, des bocaux et des litières.«À tour de rôle, on se relaie pour le ménage. Habituellement, Mélanie s’occupe des terrariums désertiques et moi, des terrariums humides et des aquariums», explique Ian Paquette.Abandon des animauxSelon le couple, les Québécois ont la fâcheuse habitude d’abandonner leurs animaux.De l’avis de M. Paquette, les clients ne sont pas assez informés lorsqu’ils font l’acquisition d’un animal domestique.«Les gens se débarrassent vite des animaux. Ils peuvent trouver un lézard mignon, mais ne savent pas qu’il mesurera 7 pieds à l’âge adulte», avance M. Paquette.Selon Mme Desfosses, une partie de la population ne saurait même pas à qui s’adresser pour signaler un animal abandonné ou à donner.«J’ai adopté une chatte abandonnée devant la porte de l’animalerie qui grelottait, pendant une journée d’hiver à moins 40 degrés», raconte Mme Desfosses.Dépressif et dangereuxPlusieurs animaux ont une histoire attachante qui les distingue.C’est l’exemple de Cookie, une perruche qui aurait perdu la moitié de ses plumes, à la suite d’une grosse dépression.«Cookie a commencé sa dépression en perdant son meilleur ami. Le piquage (l’action de s’arracher les plumes) est très commun chez les oiseaux dépressifs», soutient Mme Desfosses.Dans un des aquariums se trouve le prédateur Sneak Head, un poisson provenant de la Thaïlande.«Le poisson mesure 8 pieds et se nourrit de poissons rouges. Il est maintenant interdit aux animaleries d’Amérique du Nord d’en posséder. Il est devenu, aux yeux de la loi, trop dangereux», confirme M. Paquette.► 500 000 animaux domestiques sont abandonnés chaque année au Québec.LA LISTE COMPLÈTE DES ANIMAUXAQUARIUM 129 congos2 barbus gris rouge1 requin tricolore3 cory sterbai4 glass catfishAQUARIUM 28 boesemani arc-en-ciel2 parkinson arc-en-ciel8 barbus dorés6 tetras serpea hifin2 valentinas2 anges1 green ghost pleco1 betaAQUARIUM 34 oranges devils2 Jack Dempsey rouges3 Jack Dempsey bleus3 black convict1 albinos convict4 jewel1 pleco albinosAQUARIUM 41 snakehead empereur1 catfishAQUARIUM 53 poissons rouges2 grenouilles1 kribensisAQUARIUM 62 polypterus endilcheriBOCAL1 beta3 chats1 chien2 cockatiels2 tourterelles1 pacman (en pension)1 white’s tree frog2 basilics verts1 dragon des montagnes4 dragons barbus8 geckos léopards1 fat-tailed gecko2 varans des savanes1 iguane rouge1 vinegaroon3 desert skink1 hognose (couleuvre)7 corn snakes1 rosy boa1 boa des sables5 gerbilles1 degusSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 12 juin 2013 Voilà la suite et ce, sans surpriseL’Arche de Noé de Longueuil est menacée Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 12 juin 2013 Le couple de Longueuil qui accueille 147 animaux dans son 4 1/2 risque d’être obligé de se débarrasser de la majorité de ses petites bêtes. Des plaintes de citoyens auraient mené la police de la Ville de Longueuil à ouvrir une enquête.«Quand la police est arrivée à l’animalerie pour questionner mon conjoint et moi sur nos animaux, ça a été angoissant. De plus, lorsqu’ils nous ont dit que nous devions nous défaire de nos animaux, mes jambes ont cédé. Pour moi, c’est comme enlever à une mère ses enfants», dit avec émoi Mélanie Desfosses.Comme nous le rapportions dans le Journal, elle et son conjoint Ian Paquette ont créé un véritable refuge dans leur appartement.M. Paquette raconte que la police de la Ville de Longueuil est arrivée à l’improviste sur leur lieu de travail. On les aurait alors informés que les gens n’ont droit qu’à deux animaux par foyer.«Les policiers nous ont dit que les plaintes sont arrivées à la suite de la parution de l’article dans le Journal. Après la visite d’un inspecteur, on nous donnait un mois pour vider l’appartement», explique Mme Desfosses.Le couple soutient que si le chiffre de 147 animaux paraît élevé, il comprend dans les faits une centaine de poissons.«Dans le règlement municipal, les poissons ne sont pas pris en compte. Pour mon chien et mes trois chats, je suis en règle, car le règlement stipule le droit à deux chiens et trois chats par habitat. Pour les autres que je sauve, on pourrait avoir le bon sens de me les laisser», déplore Mme Desfosses.Le couple confie avec tristesse qu’abandonner ses animaux équivaut à en condamner une bonne partie à l’euthanasie.Des voisins témoignentPourtant, les voisins immédiats du couple ne se plaignent pas de la présence de la ménagerie.«Je ne sens et je n’entends rien. C’est tranquille malgré la présence des animaux. Je n’ai rien à dire», confirme Caroline Desautels.Sylvain Lefèbvre, son conjoint, trouve que rescaper les animaux est une action louable. Il lève son chapeau au couple qui consacre temps et argent à sauver des petites bêtes abandonnées.«Je ne sais pas qui se plaint, mais ceux qui se plaignent sont des gens qui n’ont rien à faire. C’est chialer sans savoir», exprime M. Lefèbvre.Aucune loiIl y a un grand manque de protection pour les animaux exotiques. La loi provinciale T42 qui protège tous les animaux, exclut les animaux exotiques et leur commerce. Il y a beaucoup de lacunes pour protéger les reptiles», explique Alanna Devine, directrice de la défense des animaux à la SPCA.Selon Mme Devine, le problème n’est pas dans la quantité d’animaux par habitat, mais plutôt la qualité des soins prodigués à ces animaux.«La SPCA est contre le fait de limiter le nombre d’animaux sauf s’il y a nuisance, négligence ou violence faite aux animaux», conclut Mme Devine.La police de Longueuil n'a pas répondu à nos nombreuses demandes de renseignements sur d'éventuelles poursuites dans ce dossier.► Il est obligatoire d’obtenir une licence de la Ville de Longueuil pour la garde d’un chien.► La Ville de Longueuil interdit la possession de plus de 5 animaux de compagnie dans une propriété.► La Ville de Longueuil stipule le droit à deux chiens et trois chats par habitat.► La Ville de Longueuil ne comptabilise pas les poissons.► La Ville de Longueuil interdit la possession d’un animal exotique en territoire québécois tels qu’un tigre, un léopard, un lion, une panthère ou un crocodile.► 500 000 animaux sont abandonnés chaque année au Québec.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites