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Max|mum-leterrarium

La pollution lumineuse, une embûche de plus pour les tortues marines

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La pollution lumineuse, une embûche de plus pour les tortues marines



Publiée dans la revue Biological Conservation, une étude internationale high-tech montre que les tortues de mer venant pondre sur les plages israéliennes sont désorientées par la lumière excessive émanant des installations humaines. Des études antérieures avaient déjà montré qu’à certains endroits, les bébés tortue de mer, sortant de l’œuf fraîchement éclos sur le rivage, pouvaient, lors de leur ‘sprint’ immédiat (et vital !) vers les vagues, être perturbés par la lumière artificielle urbaine, interférant avec l’ambiance lumineuse naturelle qui participe à leur mode d’orientation. Mais qu’en est-il pour les spécimens adultes ?

Pour le savoir, une équipe internationale dirigée par la doctorante australienne Tessa Mazor a conjugué les données de deux domaines scientifiques différents. D’une part, celles recueillies (sous forme d’imagerie) par le satellite argentin Sac-C et par la Station spatiale internationale (ISS), qui ont permis aux chercheurs d’évaluer la pollution lumineuse sur certains littoraux méditerranéens en Israël. D’autre part, celles recueillies, sur les mêmes zones, par la Nature and Parks Authority d’Israël : recensement et taux de ponte des tortues caouannes (Caretta caretta) et des tortues vertes (Chelonia mydas) qui fréquentent ces lieux de nidification (normalement, les tortues marines reviennent pondre chaque année sur la plage où elles ont vu le jour, ou sur une plage très proche). Le rapprochement de ces éléments révèle ainsi que ces tortues cherchent à éviter de pondre sur les plages trop impactées par la pollution lumineuse, changeant s’il le faut de site de ponte. Car la lumière excessive non seulement désoriente les nouveaux-nés, mais risque d’attirer sur eux leurs prédateurs. Ces résultats permettront de définir des aires de protection en adéquation avec cette réalité biologique, conclut les auteurs.

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