Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 19 juin 2013 La menace des serpents jetés dans la natureLe serpent corail est très vénimeux mais la réglementation interdit ce type d'espèces de toute entrée sur le territoireLe phénomène que constituent les nouveaux animaux de compagnie séduit certains et en effraie d'autres. Pas rares sont les rencontres de Réunionnais avec des serpents en pleine nature. La DEAL aura bien du mal à rassurer, même si l'ensemble des "reptiles vendus dans la filière légale sont non venimeux". Le boom de la commercialisation de reptiles en guise d'animaux de compagnie ne plaît pas à tout le monde. Les messages d'alerte sont épisodiques. Un serpent retrouvé dans la cour, un autre sur un sentier fréquenté par les marcheurs, comme la semaine dernière dans la savane de Plateau Caillou. En l'état actuel de la réglementation, notre territoire est couvert par l'arrêté préfectoral du 12 juillet 2005 qui liste les espèces animales interdites à la Réunion. D'autres, comme les serpents non venimeux, restent commercialisables. "Les espèces dangereuses sont strictement interdites d'entrée sur le territoire", informe Catherine Julliot, chargée de mission "Espèces exotiques envahissantes" à la DEAL (direction de l'Environnement). Difficile, cependant, sur le moment, de détecter si une espèce est venimeuse ou ne l'est pas. Mais ce qui inquiète le plus les autorités réside toujours dans l'existence "d'un trafic parallèle", concède-t-elle, ce qui ne déroge finalement pas à la règle concernant toutes les espèces animales. Malgré la présence de la brigade nature océan Indien, en cas d'observation d'un reptile, les premiers appelés sont encore et toujours les pompiers. Bien que les serpents ont une mobilité impressionnante, les services de l'Etat ont mis sur pied un outil de recensement en cas d'observation, que ce soit pour les espèces invasives végétales ou animales. Un précédent : La couleuvre péi Du côté des animaleries, le frémissement se fait sentir."Nous ouvrirons en août un espace vente de serpents", témoigne ce magasin implanté dans le Sud. Un autre professionnel, qui ne vend pas encore de reptiles mais qui en possède dans sa collection personnelle, nous aiguille après quelques questions sur le sujet vers un vendeur amateur de ces bestioles. Devant la multiplication des points de vente et de la demande, nul doute que les cas d'observations devraient suivre la tendance. Un autre précédent doit faire réfléchir. C'est celui de nos couleuvres bien connues de la Réunion, qui pourtant "ne sont pas du tout originaires de la Réunion", rappelle la spécialiste. La couleuvre loup, c'est son nom, fait pourtant partie du décor de nos maisons. Elle a débarqué sur l'île pour ne plus jamais en repartir. Un exemple à méditer. Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites