Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 5 juillet 2013 Un reptile caché dans son sac de blé d'IndeMarie-Josée Desormeaux n'est pas certaine si c'est une couleuvre ou un serpent qui a surgi de son sac de blé d'Inde pour se faufiler sous sa jaquette, le matin du 22 juin dernier. Elle sait une chose par exemple. Elle a eu la peur de sa vie et son envie de manger des épis de maïs est disparue pour un bon bout de temps.La propriétaire de l'épicerie GHT de Maniwaki affirme avoir acheté sa poche de 10 blés d'Inde, importés des États-Unis, au marché aux puces le jeudi précédent. « J'ai roulé avec ça pendant environ 30 minutes dans l'auto avant d'arriver à la maison, raconte la mère de famille qui souffre d'ophiophobie, la peur extrême des serpents. Si ce serpent était sorti de son sac pendant le trajet, c'est sûr que je faisais un accident. Je ne peux pas supporter de voir un serpent. Même la plus petite couleuvre m'enlève tous mes moyens. »La peur de sa vieCe que Mme Desormeaux croit être un serpent et non pas une vulgaire couleuvre est demeuré tapi dans les épis, placés sur le comptoir de la cuisine, jusqu'au samedi matin. « J'étais assise près de mon comptoir quand j'ai senti quelque chose sous ma jaquette qui s'approchait de ma fesse, relate-t-elle. Quand j'ai vu ce que c'était, je me suis mise à crier et j'ai couru dans ma chambre. Je n'étais plus capable de parler. Le serpent devait bien faire 15 pouces de long. C'était effroyable. Je ne me suis pas fait mordre. Le serpent est remonté dans le sac. »Le fils de Mme Desormeaux, a aussitôt pris le sac de blé d'Inde et l'a sorti à l'extérieur. Il a écrasé la tête du serpent. Le mal était cependant fait. Mme Desormeaux affirme être encore sous le choc. « J'ai maintenant peur d'en voir partout, dit-elle. Dans mes oignons, dans mes fruits, dans les légumes de l'épicerie, partout. Ça nuit vraiment à ma qualité de vie. »Le serpent a été amené aux agents de la faune de Maniwaki. Mme Desormeaux devrait savoir avec précision de quel type de serpent il s'agit d'ici une semaine. Selon elle, le collier orange et les multiples tâches présentes sur le ventre du reptile, démontrent qu'il ne s'agissait pas d'une couleuvre.Mme Desormeaux n'en veut pas au marchand qui lui a vendu les épis. Elle rappelle toutefois qu'il est de moins en moins rare que des gens trouvent des araignées venimeuses dans leurs fruits achetés à l'épicerie. « Un serpent, je n'avais encore jamais entendu parler de ça, note-t-elle. Les gens doivent être prudents. Nous ne savons plus vraiment d'où provient ce que l'on mange. Ce serpent aurait pu être venimeux. Il aurait pu me mordre. »Le blé d'Inde n'est pas près de faire un retour sur la table de Marie-Josée Desormeaux. « On va manger autre chose », dit-elle.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites