Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 5 juillet 2013 Pris en flagrant délit de pêche de tortues marinesUn pêcheur professionnel a été surpris la semaine dernière par la vedette des affaires maritimes avec deux tortues marines, une espèce protégée, dans ses filets. L'un d'elle, pesant environ 80 kilos, n'a pas survécu, l'autre aurait été remise à la mer.C'est l'appel d'un témoin, la semaine dernière, qui a alerté les services de la Direction de la Mer. Selon cette personne, deux tortues marines étaient prises dans un filet trémail à Schoelcher, face à l’Hôtel Batelière. Immédiatement une vedette des affaires maritimes, l’Hibiscus, s’est rendue sur place du lieu de l’infraction. Le navire de pêche professionnel, qui n'était plus là, a pu être retrouvé à la Pointe Simon, juste avant le débarquement de ses captures. L'une des deux tortues a été relevée morte dans le filet. Concernant celle censée être encore vivante, il aurait expliqué aux autorités l'avoir relâchée. Le patron pêcheur, qui a ramené la tortue morte d'environ 80 kilos, a été verbalisé pour pêche maritime d’une espèce dont la capture est interdite. Il devrait également faire l'objet d'une convocation judiciaire pour ces faits qui constituent un délit. La tortue morte a été détruite à la déchetterie du Lamentin.Deux jours plus tôt déjà, un filet trémail de 500 mètres avait été saisi et détruit par l’unité Littorale des Affaires Maritimes. Ce type de filet, très destructeur pour les tortues marines, avait été calé dans le cantonnement de l’Ilet Ramier aux Trois-Îlets, zone interdite à tout type de pêche. Une quinzaine de lambis sous taille avaient pu être remis dans leur milieu naturel. Cette fois-ci, le propriétaire du filet n’a pu être identifié.Jusqu'à 22 500 euros d'amendeDans un communiqué, la Direction de la Mer rappelle que la pêche des tortues « est strictement interdite et que la prise, même accidentelle, des tortues marines dans les filets de pêches, doit être immédiatement signalée auprès du Réseau Tortues Marines (Tel : 0696 23 42 35). Cet appel doit également être doublé d’un appel au CROSS Antilles-Guyane (Tel : 0596 709292) à titre d’information ».Toutes les tortues marines sont des espèces protégées et leur pêche représente une infraction au Code de l’environnement ainsi qu’au au Code rural et des pêches maritimes. Elle constitue un délit pénal susceptible d’une amende maximum de 22 500 euros indépendamment des sanctions administratives qui peuvent également être prises par le Directeur de la Mer.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites