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Max|mum-leterrarium

Philippe Lambillon : "J'ai toujours un brin de folie"

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Philippe Lambillon : "J'ai toujours un brin de folie"



Depuis vingt-trois ans, l'aventurier nous fait découvrir des trésors cachés au quatre coins de la planète. De retour du Togo, il se confie.
Ce soir, nous allons vous retrouver sur une pirogue en plein cœur de la savane.
En effet, à la rencontre notamment des crocodiles. C'est un animal imposant. Comme je joue la carte de l'aventure, j'essaie toujours d'être à proximité de la faune sauvage. C'est valorisant pour l’émission.
Valorisant, mais aussi effrayant, non ?
Non. Ces crocodiles de 5 mètres, pesant plus d'une tonne, cela ne m'a jamais tracassé. Par contre, j'ai été mordu par un bébé qui mesurait 20 cm. (Rires.) J'ai déjà trinqué avec des serpents et des éléphanteaux. Ce sont les petits qui sont difficiles à contrôler en général, car on ne les voit pas venir.
Il paraît que vous avez mangé des œufs de crocodile !
Oui. Je goûte tout en général. Mais ici, c'était un croco qui était déjà mort dans l’œuf. Comme je dis toujours, je ne tue jamais les animaux, même si on peut le croire à l'image. C'est l'effet du montage. L'Afrique et vous, c'est une grande histoire d'amour.On peut dire ça comme ça. Ce continent m'a toujours fasciné, car c'est un des derniers far-west de la planète. C'est une espèce de no man's land où il n'y a pas vraiment de loi. Je parle ici de l'Afrique profonde. Là-bas, c'est le domaine des marginaux, des contrebandiers, des animaux sauvages vivant en semi-liberté.
Jamais de stress dans ces contrées lointaines ?
En 23 ans d'émission, ma plus grande angoisse, et je l'éprouve chaque année, c'est quand j'arrive dans un pays, sept jours avant l'équipe. Durant cette période, je dois tout mettre en place pour éviter des problèmes avec les autorités. Il faut aussi que les conditions climatiques soient bonnes. Je ne dors pas beaucoup car je me mets toujours la pression en me disant : « Et si ça ne marche pas ? »
Et la maladie?
J'ai peur de choper une crise de malaria ou une maladie incurable mais là, ce sont les impondérables du métier. Et comme j'ai toujours ce brin de folie qui frôle l'inconscience, j'avoue que je n'y pense pas.« Les carnets du bourlingueur », ce soir à 21 h 50 sur la Une.
Propos recueillis par Fabrice Staal

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