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Max|mum-leterrarium

IL AIME LES REPTILES ET AUSSI LES PLANTES

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IL AIME LES REPTILES ET AUSSI LES PLANTES

Les policiers du commissariat de Pont-à-Mousson sont allés de surprise en surprise dans l’affaire des serpents « évadés » d’un colis postal, à destination de l’Alsace.Une femme, qui effectuait son tri, a eu la frayeur de sa vie en voyant, vendredi 5 juillet, un reptile d’un mètre, cheminer au milieu des paquets (lire notre édition de mercredi).Un second reptile avait lui aussi été découvert à l’agence Postale de Blénod. Vendu également sur un site de petites annonces en ligne.En présence de deux équipes des douanes, spécialisées dans les animaux exotiques, une perquisition avait eu lieu, lundi dernier, dans le pavillon d’un père de famille de 31 ans qui purge actuellement une peine de prison à domicile, dans le cadre d’une autre affaire.

Une maman et ses petits

Ainsi, les douaniers sont tombés sur un nouveau spécimen de boa constricteur : une mère de près de 3 mètres de long… et ses 28 petits.Le mâle ayant été déjà vendu par le passé, en même temps que deux pythons royaux, partis eux aussi par La Poste. Restaient deux lézards rhaco, et quatre geckos. Au terme de sa garde à vue, le Belledonien qui travaillait autrefois dans une animalerie, a reconnu pratiquer le commerce de ses reptiles. Il sera vraisemblablement poursuivi pour détention et vente d’animaux sans autorisation. Ce, en infraction avec la convention de Washington.

Convocation ultérieure

Une partie de ces reptiles a été confiée aux bons soins d’un vétérinaire nancéien, tandis qu’une autre a été prise en charge par le zoo d’Amnéville. Le boa, lui, plus encombrant, est pour l’heure maintenu chez son propriétaire, lequel risque fort d’avoir d’autres comptes à rendre à la justice. Lors de la perquisition de lundi dernier, les policiers sont en effet tombés sur 800 grammes de cannabis.« La plus belle prise en une fois » jamais réalisée par le commissariat Mussipontain. Aux policiers, l’amoureux des reptiles a déclaré conserver cette marchandise pour un tiers. Au terme de sa garde à vue, cet ami, lui, conteste en être le propriétaire.Déjà épaisse de dizaine de pages, la procédure se poursuit. Avec à la clé, la promesse d’une convocation au tribunal.E. V.

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