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Max|mum-leterrarium

Vivre avec des animaux peu communs

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Vivre avec des animaux peu communs



La plupart des propriétaires d'animaux ont des chiens, des chats, des hamsters, des poissons rouges ou même des lapins.

Mais certaines personnes – par affection? Bravoure? Pour être différent? Défier l'autorité? - préfèrent la peau froide d'un serpent ou les pattes poilues d'une tarentule aux poils tout doux d'un petit chiot. Rencontre avec des propriétaires de petits animaux peu communs.



Un compagnon…royal!

Mélanie Gallant vit avec un python Royal de huit ans prénommé Snakette. «Je l'ai eu, car mon ancien copain voulait un serpent, dit-elle. Je crois que c'est son côté "je veux me démarquer par ma différence" qui lui a fait choisir cet animal.»La jeune femme, qui est maintenant l’unique maîtresse de Snakette, n’y voyait aucun inconvénient. Elle s’est même renseignée auprès de vendeurs, sur Internet et en achetant des livres, lorsque l’animal est arrivé dans sa vie. «Le python Royal est le serpent le plus passif, donc parfait pour les débutants. C'est un beau bibelot qui bouge et puis, le terrarium avec l'arbre et tout, c'est mignon», ajoute-t-elle.Si elle prend son serpent dans ses bras à l'occasion, celui-ci bouge un peu et finit par s'enrouler autour de son bras pour avoir le plus de chaleur possible. «C’est toujours agréable de le montrer à ceux qui ne connaissent pas cela et c'est arrivé à quelques reprises que des gens qui avaient peur des serpents me regardent la prendre et finissent par la toucher timidement… pour finalement se rendre compte que ce n'est pas visqueux du tout.»Snakette mange environ un rat par semaine et uniquement des rats blancs morts et congelés, jamais de souris. Il semble que les serpents puissent être capricieux sur ce qu’ils mangent ou sur la couleur de leurs repas.Si Snakette a déjà mordu sa maîtresse – une seule fois! – cette dernière affirme que c’était «totalement » de sa faute. «J'avais manipulé son repas et oublié de me laver les mains. Lorsque j'ai mis la main dans le terrarium pour prendre son bol d'eau, elle m'a mordu le côté de la main. Ça m'a pas mal surprise, mais il y a eu plus de peur que de mal, seulement quelques petites marques de dents», assure-t-elle.

Une passion bien vivante

«C’est vraiment une relation d’amour», affirme Julie Matte lorsqu’elle parle de ses deux lézards, son serpent Beetlejuice, ses abeilles (elle a quatre ruches) et sa chère tarentule Rosie. «La peur de ces animaux, c’est ancré dans l’imaginaire collectif», poursuit-elle. Un imaginaire qu’elle tente de démystifier à quiconque passe le seuil de sa demeure si vivante. La jeune femme a d’ailleurs vaincu sa propre peur en adoptant bon nombre d’animaux exotiques dès l’âge de 16 ans.«J’aime les reptiles pour le calme qu’ils inspirent et leur non verbal. J’aime observer leurs réactions, je les trouve hypnotisants et relaxants, dit-elle. Ils me stimulent intellectuellement et affectivement.» Il n’est pas rare que Julie passe des heures assise devant ses ruches, à regarder évoluer ses amies les abeilles. «Cela me calme et m’aide à me vider la tête après une journée de travail», dit-elle. Chez Julie, le concept d’autosuffisance est bien ancré. «Il n’y a rien de chimique à la maison», ajoute-t-elle fièrement. Pour elle, adopter des reptiles a été la naissance d’une conscience plus large et a eu un impact sur le reste de sa vie.«Les gens vainquent leurs phobies en venant chez moi. Oui, cela demande beaucoup de travail et peut coûter plutôt cher, mais c’est une véritable passion. Je suis fière de la belle relation que j’entretiens avec mes animaux», ajoute celle qui s’endort souvent un serpent dans les bras ou un duo de lézards sous les couvertures.       

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