Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 20 juillet 2013 Des tortues superstars en leur royaume de GonfaronÀ Gonfaron, les tortues lézardent en terre connue. Voici une occasion rêvée de s'éloigner d'un littoral surpeuplé en s'offrant une escapade verdoyante au cœur du massif des Maures.Elles sont pas moins de mille deux cents, de quarante espèces différentes, venues de toute la planète, à être chouchoutées par le staff d'une colonie atypique. Des énormes, des minuscules, des déformées, des agressives… Après avoir suivi Caroline, guide-experte au prénom prédestiné, vous saurez absolument tout sur ces tortues !« Maman, je peux toucher sa grosse coquille ? » La requête du petit Mattéo restera vaine. Car il est prohibé de toucher ces animaux sauvages. « Elles détestent ça ! C'est comme les chats avec leurs moustaches. Une tortue est un reptile, ne l'oublions pas. Elles ressentent les vibrations et n'aiment pas le contact », rappelle la spécialiste. Bon à savoir.Redoutée par les politiques…Le parcours débute par la découverte des tortues d'Hermann. Les fameuses. Celles qui, en voie d'extinction donc protégées, constituent la bête noire de tous les élus locaux. Car elles ont le pouvoir de stopper - et parfois pour très longtemps - de vastes projets de réaménagements lorsque leur présence est mise au jour sur un secteur !Dans leur enclos gonfaronnais, elles n'embêtent personne. Entre promenade, (gros) dodo et repas, leur vie s'écrit à un rythme paisible. Mais le fondateur du village des tortues, Bernard Devaux, reste vigilant : « Il faut faire attention aux coups de chaud. Elles peuvent mourir si elles restent exposées trop longtemps en plein soleil. » Sauf que d'autres sont beaucoup moins calmes… Des bagarres peuvent survenir. « Les mâles se battent pour les femelles ! sourit la guide. C'est pour cela que l'on sépare les sexes dans les enclos ou terrariums. » Une séparation pour éviter les conflits. Hormis lorsqu'une espèce est menacée et une reproduction nécessaire.Temps fort de la journée : le nourrissage matinal. Un tapis épais de salades sur un lit de paille, et c'est parti pour une intense frénésie gourmande.Sénégalais, Ouzbeks ou Chinois, ces reptiles affamés gigotent à l'arrivée des bénévoles Luisa et Solène. Mais prudence : certains peuvent être très hargneux. Comme la massive tortue serpentine, capable de mordre puissamment… « Contrairement à la légende, certaines espèces de tortues peuvent sprinter assez vite », révèle Caroline.Pas de souci, en revanche, avec la sulcata, qui pèse 50 kg, ni avec l'apalone, dotée d'une… trompe, résidant en milieu aquatique. Pour les visiteurs, les messages de sensibilisation se multiplient. « Si vous en voyez une au bord de la route, il n'est pas nécessaire de nous la ramener. Il convient de la mettre en sécurité aux alentours. C'est capital qu'elle reste dans son élément naturel, sinon elle est déphasée. » Voilà pourquoi certaines peuvent adopter des comportements agressifs. Car la vie d'une tortue est beaucoup plus trépidante qu'elle ne le paraît au premier abord !Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites