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Max|mum-leterrarium

Taureau, aigle, mygale et serpent… Rien ne résiste au brigadier-chef Greg Coppée

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Taureau, aigle, mygale et serpent… Rien ne résiste au brigadier-chef Greg Coppée



Un serpent lové dans le garage ? Un chevreuil égaré en centre-ville ? Un ragondin dérouté dans une école ? Un vautour échoué dans le jardin ? Tout ça, c’est pour le brigadier-chef Greg Coppée, 34 ans. Ce sapeur-pompier de la caserne d’Anglet - comme sept autres dans le Pays basque et quatre en Béarn - s’est spécialisé dans les interventions animalières.« Porter secours et lutter contre les incendies, ce sont les missions premières et communes à tous les pompiers. Après, chaque sapeur peut se spécialiser. Risques chimiques, sauvetage en milieux périlleux, plongée… Moi, j’ai choisi les animaux. Par passion », explique Greg Coppée.Filet, pince et lassoAnimaux menaçants sur la voie publique ou agressifs vis-à-vis de pompiers en intervention, animaux en difficulté, bestioles peu connues, effrayantes ou dangereuses, animaux sauvages divaguant là où il ne faut pas, spécimens échappés de zoos ou de cirques… Les situations qui nécessitent l’intervention de l’équipe animalière ne manquent pas.« Chaque année, le centre d’incendie et de secours d’Anglet reçoit 700 appels concernant des animaux. 100 à 150 nécessitent des compétences et des moyens spécialisés », précise le brigadier-chef qui débarque avec pince et filet, cage de fer et caisse en bois, lasso de capture, fusil hypodermique ou tenue de mordant de 4 centimètres d’épaisseur.Il y a bien sûr tous ces nouveaux animaux de compagnie (NAC) qui s’échappent de chez eux. Mygales, scorpions, pythons, visons, perroquets… « Beaucoup de propriétaires n’ont ni la connaissance ni les autorisations pour détenir certaines de ces espèces. Un coup de griffe, de bec ou de queue, une morsure… Ces animaux peuvent être très dangereux. Même s’ils sont inoffensifs, ils peuvent tétaniser de peur la personne qui leur fait face », explique Greg Coppée.Comprendre pour capturerMais pas besoin de bestioles exotiques, venues de loin, pour avoir une bonne dose d’adrénaline. « Très énervé, un bovin de 500 kilos, même anesthésié, ne tombe pas d’un coup, comme dans les films », assure le pompier qui intervient souvent accompagné d’un vétérinaire sapeur-pompier volontaire. « Pareil avec un molosse classé dangereux, confiné dans un petit appartement qu’il considère comme son territoire exclusif. La situation devient tout de suite très compliquée », poursuit le pompier Coppée.Connaître les bêtes, les comprendre pour mieux les manipuler et les capturer : voilà ce qu’apprennent les sapeurs-pompiers pendant leurs huit jours de formation initiale, et tout au long de leur carrière, en continu. Reptilarium de Labenne, centre équestre à Bassussarry, Musée de la mer de Biarritz. Autant de lieux spécialisés et de professionnels reconnus qui permettent de se familiariser avec les différentes bestioles, avant de passer sur le terrain.Pour répondre, au mieux, aux besoins de la population, 12 autres pompiers départementaux devraient se spécialiser, cet été, dans les interventions animalières. Dès la rentrée, ils seront donc 12 à Anglet et 12 à Pau prêts à se frotter aux iguanes, chouettes et couleuvres. Et le petit chat de mamie, coincé en haut d’un arbre, dans tout ça ? « On a encore jamais vu de squelette de félin perché dans un arbre », sourit Greg Coppée.

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