Trafic de viande de tortue entre Maurice et Agaléga

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Trafic de viande de tortue entre Maurice et Agaléga



L’organisation non-gouvernementale Mauritius Wildlife Foundation dénonce un vaste trafic présumé de viande de tortues marines entre Maurice et Agaléga, en passant par Rodrigues.

 La Mauritius Wildlife Foundation (MWF) tire la sonnette d’alarme pour mettre fin au massacre des tortues marines sur l’île d’Agaléga. Ces reptiles seraient victimes d’un braconnage à grande échelle perpétré par des pêcheurs locaux, qui alimentent une clientèle mauricienne, très friande de la chair et des œufs de tortue. Les tortues marines seraient capturées dans les eaux d’Agaléga, puis acheminées à Rodrigues où elles sont « sauvagement abattues » pour leur viande avant d’être vendues à l’île Maurice. La vente illégale de ces espèces menacées se déroule en toute clandestinité, avec la complicité des trafiquants et leurs clients. Un grand danger pour ces tortues, dont la population se réduit comme peau de chagrin. Fort heureusement, la MWF, une association mauricienne de défense de la faune et de la flore, est montée au créneau pour dénoncer ce vaste trafic et appeler les autorités mauriciennes à sévir contre les braconniers. Aussitôt alerté, le ministre de la Pêche de l’île, Nicolas Von Mally, a annoncé qu’il va se rendre prochainement à Alaléga pour constater de visu la réalité sur place et engager des discussions avec les pêcheurs locaux, révèle le quotidien L’Express de l’île Maurice. A noter que les tortues marines sont très prisées en raison de leur viande, dont le kilo est vendu au noir sur le marché mauricien à un prix moyen de Rs 1 000 ou environ 24,5 euros.

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