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Boas et pythons sont-ils les bienvenus dans la MRC de L'Assomption?

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Boas et pythons sont-ils les bienvenus dans la MRC de L'Assomption?


 Un python de 15 pieds qui étrangle deux enfants pendant leur sommeil, voilà le destin tragique réservé à deux jeunes frères, le lundi 5 août, au Nouveau-Brunswick. Le sombre événement, qui a donné froid dans le dos à plusieurs au cours de la semaine, porte à réfléchir quant à la réglementation municipale concernant la possession d'animaux sauvages.



Du côté de Reptile 450 – La boutique tropicale, située à Repentigny, une employée a de la difficulté à croire à une pareille histoire : « Je ne comprends pas comment cette situation a pu se produire. Habituellement, un python s'attaque à plus petit que lui; à un lapin ou à un bébé chat, oui, mais pas à un être humain trois ou quatre fois plus gros que lui », émet Louise, qui attend de voir la suite des choses concernant le décès des enfants. Des précautions Le commerce de Repentigny dit vendre ce type de reptiles, mais l'employée ajoute qu'il prend les mesures nécessaires afin d'éviter les incidents. « Nos pythons sont dans leur vivarium barré et lorsque nous les sortons, c'est toujours sous la supervision d'un employé. […] Nous n'en vendons pas à n'importe qui. Nous n'en vendrons pas à un jeune de 17 ans par exemple », continue-t-elle en soulignant que ce type d'achat n'est pas chose fréquente chez Reptile 450 – La boutique tropicale. Toutefois, l'employée interrogée affirme qu'aucun serpent de plus de huit pieds n'est disponible dans leur magasin. Dans la nouvelle qui a fait les manchettes cette semaine, on rapporte que le reptile en cause mesurait près de 15 pieds. D'après certaines recherches sur les sites web d'animaleries spécialisées, il est possible de se procurer un python au coût de 350 $ à 500 $. Pas d'uniformité dans la réglementation municipale Posséder un serpent exotique (non venimeux) au Québec n'est pas illégal, sauf sur avis contraire d'une municipalité. À L'Épiphanie et Repentigny, ils sont interdits. D'ailleurs, pour Repentigny, l'article 18 du règlement numéro 139 est clair : « Il est interdit à toute personne de garder en captivité à quelque fin que ce soit dans ou sur un immeuble, un animal faisant partie d’une catégorie mentionnée à l’annexe 1 du présent règlement ». Dans l'annexe 1, on retrouve, entre autres, tous les reptiles venimeux, les serpents de la famille du python et du boa, les ophidiens, les vipéridés, les lacertiliens, etc. Quant à Serge Adam, inspecteur-chef et responsable des opérations au Service de police de Repentigny, qui cumule 36 années de service, ce dernier affirme que de mémoire d'homme, aucune saisie de reptiles n'a été faite sur son territoire. À Charlemagne, tout comme à L'Assomption, « […] il est permis de garder un ou des animaux sauvages, s'ils ont été acquis dans une animalerie ayant l'autorisation de vendre ce type d'animal (tarentule, boa, ou autre)… » Le paragraphe 9.2.2 fait cependant état de clauses à respecter par les propriétaires, soit de « s'assurer que l'animal ne peut être accessible par un enfant » et qu'il « doit être conservé à un endroit où celui-ci ne peut s'échapper ». Du côté de Saint-Sulpice, Marie-Josée Masson, directrice générale, indique qu'il n'y a pas de réglementation sur ce type d'animal en ce moment et ajoute qu'elle travaille présentement à la refonte de la réglementation animalière, puisque la dernière mise à jour remonte à 1997. « Nous devons regarder ce qui se fait ailleurs dans l'optique de normaliser les choses », précise-t-elle.

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