Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 10 août 2013 Serpent et hypothèsesAvant de conclure de quelle façon les deux enfants décédés après qu’un serpent se soit échappé de son vivarium sont morts, il serait plus prudent d’attendre les résultats des autopsies, selon le propriétaire de l’Exotarium spécialisé en reptiles à Saint-Eustache, Hervé Maranda.Selon les informations dont on dispose jusqu’à présent, le serpent se serait échappé par le système de ventilation et le plafond suspendu où se trouvait le tuyau a cédé sous son poids dans la pièce où dormaient les deux jeunes victimes, rappelle M. Maranda. Il est possible que la combinaison du poids et de la chute du serpent ait été suffisante pour tuer les deux bambins sans même que le serpent se soit «attaqué» à eux, soulève comme première hypothèse M. Maranda. «Un serpent ne nous connaît pas comme de la nourriture, ils ont plutôt tendance à avoir peur des humains. Le serpent peut mordre pour vouloir manger, mais je le répète, règle générale, ils ne nous voient pas comme de la nourriture, ou alors il peut mordre pour se défendre. Mais je ne vois pas comment des enfants de 5 et 7 ans auraient pu paraître dangereux pour le serpent», précise le familier des reptiles. Une fois que le plafond s’est écroulé, un deuxième scénario est aussi possible selon M. Maranda. «Un serpent c’est un animal à sang-froid et pour bien fonctionner, il a besoin de chaleur. Le serpent prend sa chaleur de son environnement et il est possible qu’il ait vu les enfants comme une source de chaleur sur laquelle il serait allé se coucher, ce qui aurait causé l’asphyxie des deux enfants?» Pour l’instant, les policiers n’ont confirmé aucune morsure sur les enfants et si les deux jeunes avaient crié, cela aurait pu réveiller les adultes qui dormaient à proximité, fait également remarquer M. Maranda. Le spécimen en question dans cette affaire est un python de Seba, une espèce très rarement gardée en captivité chez des individus. «Ce n’est pas un serpent plus beau que les autres et c’est un serpent qui a un caractère plus imprévisible, qui mord davantage. Toutes les personnes que je connais qui ont essayé s’en sont débarrassées. Généralement, lorsque les gens veulent un serpent c’est aussi pour le manipuler et ce n’est pas un serpent qui est manipulable», indique M. Maranda. En Afrique d’où ils proviennent, il y aurait peut-être une personne tous les dix ou vingt ans qui est tuée par ce type de serpent, c’est rarissime, selon M. Maranda. Ils peuvent tuer en s’enroulant autour d’une victime pour écraser sa cage thoracique. Ce serpent en nature peut manger des proies assez groses telles qu’une chèvre, des oiseaux, des bébés crocodiles. «Au Québec, le gouvernement a légiféré sur les espèces dangereuses, c’est une espèce un peu agressive, mais il ne fait pas partie des espèces dangereuses, précise M. Maranda. Les seules espèces interdites au Québec sont les serpents venimeux et les espèces indigènes, avec quelques exceptions, par exemple un enfant pourrait posséder jusqu’à deux couleuvres rayées, sinon ce n’est pas permis.»Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites