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Max|mum-leterrarium

Les serpents venimeux interdits au Québec, mais pas les pythons

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Les serpents venimeux interdits au Québec, mais pas les pythons



Le drame de Campbellton, où deux enfants auraient été étouffés par un python, amène à se questionner sur la réglementation entourant la vente et la possession de serpents au Québec. Seule la possession de serpents venimeux est interdite, selon le règlement sur la possession d'animaux exotiques.Le ministère du Développement durable de l'Environnement, de la Faune et des Parcs était étonné mardi par le drame de Campbellton. On croit que ce qui s'est passé ne correspond pas à ce qu'on attend généralement du comportement d'un python de Seba.«Au niveau des serpents, ce sont vraiment les espèces venimeuses qui posent les plus gros risques à la sécurité publique. Donc, ce sont ces espèces-là qu'on a réglementées et qui sont interdites de possession partout au Québec», a expliqué le biologiste Frédéric Lelièvre.Le règlement permet par exemple de posséder un boa ou un python, mais interdit de posséder un cobra ou un crotale (serpent à sonnettes).Il ne prévoit aucune restriction quant à la longueur des serpents qu'on peut posséder. Cependant, il précise que les propriétaires de serpents ou d'autres animaux exotiques sont dans l'obligation de s'assurer qu'ils soient gardés de façon sécuritaire et qu’ils demeurent en captivité.Cela dit, les municipalités ont le pouvoir d'adopter des règlements plus stricts que celui du gouvernement québécois en matière de possession d'animaux exotiques.C'est ainsi que, dans l'ensemble de la MRC de Portneuf, la possession de tous les serpents quels qu'ils soient est prohibée. Dans le même esprit, à Lévis, il est interdit de posséder un serpent dont la longueur dépasse 1 m à maturité, alors qu'à Québec, on s'en tient aux dispositions du règlement provincial.Le porte-parole de la Ville de Québec, Jacques Perron a toutefois indiqué que le drame de Campbellton pourrait amener la Ville de Québec à durcir sa réglementation.«Par rapport au règlement actuel, où il n'y a pas de restriction sur la longueur du reptile qu'on peut posséder, il y aura probablement lieu, à l'automne, que les autorités municipales se demandent s'il ne faudrait pas préciser la grandeur de ce qu'un citoyen peut avoir à sa résidence», a précisé M. Perron.

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