Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 10 août 2013 Un python, de toute façonAujourd’hui, avoir un python à la maison, c’est long et fastidieux ou rapide mais illégal. Un vrai nid de serpents…Les dossiers officiels et parfois une longue attente. Ou la clandestinité rapide d’internet. Aujourd’hui, avoir un python à la maison, c’est choisir sa tactique… et la taille de la bestiole. En Côte-d’Or, comme partout en France, les animaleries n’ont en effet pas le droit de vendre des pythons de plus de trois mètres de long.DES DEMANDES CONTRAIGNANTESAu-delà, tout acquéreur, même un particulier, doit solliciter un certificat de capacité et une autorisation d’ouverture d’établissement. Ces dossiers doivent détailler précisément dans quelles conditions le python sera accueilli : dans une maison ? Un appartement ? De quelle taille ? Et comment est-il situé dans l’immeuble ? Ordinairement, les reptiles sont logés dans un terrarium, mais il faudra en préciser la taille, le chauffage, l’éclairage… et aussi pouvoir dire où iront les bébés si une ponte survient dans le terrarium.Ces dossiers sont examinés par les services de l’État (Direction départementale de la protection des populations, Direction des services vétérinaires, Office national de la chasse et de la faune sauvage…) et leur temps d’instruction peut grimper jusqu’à un an.La réglementation autour des nouveaux animaux de compagnie (NAC) s’est en effet particulièrement resserrée depuis 2004 et le montage des dossiers est souvent complété par des contrôles sur le terrain, par des services de l’État. Le long examen des dossiers a tout de même un avantage : il laisse largement le temps de bien choisir son matériel et son python, le plus souvent chez un éleveur. Aujourd’hui, un python molure, dont la taille moyenne oscille entre quatre et six mètres, est facilement trouvable en France pour une centaine d’euros. Des prix qui évoluent plutôt à la baisse, puisque la législation a considérablement appauvri ce marché.UN CLIC, UN PYTHONReste que de nombreux fous de NAC n’ont pas la patience de se frayer un chemin dans la réglementation officielle, et préfèrent miser sur un eldorado à portée de souris : internet. Aujourd’hui, en quelques clics, il est extrêmement facile d’acheter un python, y compris de très grande taille, souvent au même prix que chez un éleveur. La méthode est rapide, mais elle est illégale et le contrevenant s’expose notamment à la saisie des animaux détenus illégalement ainsi que des instruments et des véhicules ayant servi à commettre l’infraction. Mais l’épée de Damoclès n’est visiblement pas suffisamment menaçante : aujourd’hui, la Côte-d’Or compterait une dizaine de détenteurs de pythons molures, mais seulement quatre officiellement…Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites