Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 11 août 2013 Pas de serpent dangereuxSEPT-ÎLES – La tragique histoire des deux enfants du Nouveau-Brunswick tués par un python en a bouleversé plus d’un. Selon la SPCA de Sept-Îles, de nouvelles lois doivent être adoptées pour empêcher que ce genre de drame se reproduise.«Je ne comprends pas le bien-fondé de posséder de tels animaux. Leur place est dans la nature, libres. Pas en ville dans une cage. On court après le trouble. Un python ne fait pas la différence entre un enfant et une gazelle. Il veut se nourrir. On l’a constaté avec ce malheureux incident. Et tout ça parce que des gens trouvent ça «cool» de posséder un gros serpent», a expliqué Élizabeth A Barselou de la SPCA.À Sept-Îles, la réglementation en ce qui a trait à la possession d’animaux de compagnie n’est pas claire. Selon la loi, il est interdit de garder des animaux sauvages sauf pour des fins d’élevage ou de spectacle. Outre les chiens et les chats, on permet par contre tout animal répondant à la définition d’un animal sauvage, mais dont le poids normal à l’âge adulte ne peut excéder 15 kg (35 livres), et qui ne représente pas de risque de traumatisme, d’attaque ou de blessure pour la population de par sa nature ou sa réputation. Un serpent de 35 livres serait donc permis.Une question de goût?À la boutique Bec et Museau, on défend l’intérêt que certains clients ont pour ce genre d’animal. «Les gens achètent des serpents pour la même raison que d’autres préfèrent les chiens. C’est une question de goût. Il faudrait demander au propriétaire du python en question pourquoi il l’avait. Je pourrais vous demander pourquoi quelqu’un possède 100 paires de chaussures? Indispensable pour un, inutile pour un autre», a lancé Isabelle, employée de l’animalerie.À la SPCA, on espère que l’événement du Nouveau-Brunswick incitera le gouvernement du Québec à prendre position et à interdire la possession d’animaux exotiques. «Garder à la maison de gros serpents comme un python n’a pas de raison d’être. La mort des deux enfants est malheureuse et j’espère que cela fera bouger les choses. Il faut de nouvelles lois car, de toute façon, ces petites bêtes finissent toutes à la SPCA. J’ai déjà vu un tigre à la SPCA de Montréal. Son maître en avait fini avec lui. Un tigre!», s’est désolée Elizabeth Barsalou.Chez Bec & Museau, on ne retrouve pas d’animaux dangereux comme le python de Seba. Il est possible de se procurer des «Corn snakes», aussi appelés serpents des blés. Cette espèce élevée en captivité se nourrit de rongeurs fournis par leur propriétaire. À l'âge adulte, le serpent des blés atteint une longueur d’environ 120 cm et ne représente aucun danger.Nous avons tenté de retracer un propriétaire de serpent de grande taille via Facebook, la SPCA et la Boutique Bec & Museau, mais sans succès. «J’ai entendu des rumeurs disant qu’il y en aurait à Sept-Îles. Je ne sais pas si c’est vrai car j’en ai jamais vu», a déclaré Élisabeth Barsalou.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites