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Max|mum-leterrarium

Quand les vipères prolifèrent dans les hameaux situés le long de la voie SNCF

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Quand les vipères prolifèrent dans les hameaux situés le long de la voie SNCF



Depuis une dizaine d’années, les vipères prolifèrent dans le village de Châtillon-en-Dunois. Les habitants s’inquiètent de leur présence.Ce sont des animaux de compagnie dont les habitants de Châtillon-en-Dunois se passeraient bien. D'autant plus que le phénomène s'est accentué depuis une dizaine d'années : des vipères, de plus en plus nombreuses, ont élu domicile dans ce village d'environ 760 habitants.Les serpents ont leurs coins préférés. Peu présents dans le bourg, on les trouve surtout dans les hameaux situés aux abords de la ligne TGV. La raison est simple : les cailloux chauds qui composent le ballast de la voie SNCF, sont appréciés par les vipères qui prolifèrent en cas de fortes chaleurs.Alain Rosse, premier adjoint au maire et agriculteur au Puisset, un hameau de Châtillon-en-Dunois a déjà rencontré plusieurs de ces serpents : « Il y a quelques années, j'en ai retrouvé un écrasé sur le parking de la salle des fêtes. Comme quoi, on en trouve aussi dans le bourg ! J'en ai trouvé deux aussi dans mon champ, lorsque je passais avec mon tracteur. »« Il aurait pu mourir »Cette prolifération inquiète les habitants. Il y a cinq ans, le chien d'Alain Rosse, qui était âgé d'à peine un an, s'est fait mordre par une vipère. « Elle était dans la cour de la ferme, près d'un mur. Le chien l'a fixée puis il a voulu l'attraper. Il l'a prise dans sa gueule. La vipère l'a mordu à la babine. Une heure après, son cou a doublé de volume. Je suis allé en urgence chez le vétérinaire. Il aurait pu mourir. »Le chien d'Alain Rosse a mis quinze jours à s'en remettre. Même s'il concède que des vipères, « il y en a toujours eu dans les champs », l'élu a néanmoins constaté que leur présence s'est accentuée avec la création de la ligne à grande vitesse.Située, juste derrière cette ligne, l'entreprise Modulobase, rénove et retape des bungalows. Hamet, 23 ans, et Thomas, 22 ans, y travaillent. Entre ces préfabriqués juchés les uns sur les autres, ils ont retrouvé une vipère, au mois de juin. « Nous sommes tombés nez à nez avec une seconde, dans le local qui nous sert pour le café », explique Thomas. « Elle était petite, peut-être quinze centimètres, et pas plus grosse qu'une cigarette. » Les deux hommes lui ont coupé la tête.

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