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Max|mum-leterrarium

La biodiversité haut-alpine, une “bulle” qu’il faut préserver

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La biodiversité haut-alpine, une “bulle” qu’il faut préserver



Le lézard ocellé, une espèce de sauriens issus de la famille des lacertidae. C’est aussi le plus grand lézard d’Europe : 70 centimètres de long. Autant dire que la “bébête” relève plus de l’iguane que du micro-reptile. Présent sur les terres embrunaises, et plus particulièrement sur le versant de Crots, il est surtout la preuve que la biodiversité haut-alpine est riche, très riche. « C’est une espèce rare et surprenante, souligne Damien Combrisson, garde moniteur du Parc national des Écrins. On est souvent surpris quand on se retrouve nez à nez avec lui ». Tout comme le lagopède alpin (perdrix blanche) ou le papillon Isabelle – « que l’on observe uniquement en Espagne ou ici ». Deux espèces, elles aussi, vouées à l’exception.

Cette diversité impressionnante s’explique notamment par la position du territoire. « La commune de Crots, par exemple, est installée au début du lac de Serre-Ponçon et à l’arrivée de la Durance, c’est idéal », explique le garde. Le lac de Serre-Ponçon, facteur favorisant de la biodiversité dans le département. « C’est un axe de migration, de passage. Beaucoup d’animaux transitent par ici. C’est notre plus-value »

“C’est notre patrimoine, notre bien commun”
Côté flore, là encore, le département est un exemple. Et ce qui apparaît comme courant peut devenir trésor. À l’image du coquelicot ou du bleuet, des plantes messicoles trouvent volontiers leur salut sur les petites exploitations de montagne plutôt que dans les champs de plaine surexploités. « Partout ailleurs, sur le territoire français, elles ont tendances à disparaître. Ces plantes, comme les tulipes sauvages à Châteauroux-les-Alpes, sont les signes que la terre est saine. »

Reste qu’il est difficile de quantifier. La biodiversité évolue sans cesse. Certaines espèces disparaissent quand d’autres apparaissent. « Depuis la création du Parc, il y a quarante ans, je pense qu’on peut seulement commencer aujourd’hui à analyser les mouvements de la faune et de la flore, les gains et les pertes. »

« Cette bulle » haut-alpine, objet de toutes les attentions, n’est pas pour autant indestructible. « Il faut rester vigilant, insiste le garde. C’est notre patrimoine, notre bien commun. Et il faut le faire partager. Car c’est souvent par méconnaissance que l’on détruit. » Aujourd’hui, au plan d’eau d’Embrun, il sera présent pour transmettre le message.

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