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Max|mum-leterrarium

La capture d’animaux dangereux, une routine pour les pompiers de Paris

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La capture d’animaux dangereux, une routine pour les pompiers de Paris

Du dragon de Komodo égaré au boa retrouvé au domicile d’une personne âgée, les sapeurs-pompiers de Paris réalisent chaque année quelque 150 interventions impliquant des animaux insolites et parfois dangereux.

Avec un nombre croissant de personnes qui adoptent une bête exotique, ces espèces ont même hérité d’un sobriquet officiel: les nouveaux animaux de compagnie (NAC).
«Les gens veulent toujours l’animal le plus grand, le plus coloré, le plus dangereux. Mais quand l’animal grandit, ils se retrouvent un peu dépassés», rapporte le sergent-chef Laurent Siino, chef du groupe cynotechnique, une équipe de 16 personnes qui réalise 850 interventions tous animaux confondus chaque année à Paris et en proche banlieue.

Parmi les opérations les plus mémorables, il cite la capture d’un dragon de Komodo, un lézard de 1m80 originaire d’Indonésie, qui appartenait à un cirque, et celle d’un petit crocodile du Nil, attrapé en 2005 dans une cage d’escalier à Pantin (Seine-Saint-Denis). «Il ne faisait que 15 cm, mais mesure 2 m aujourd’hui», précise-t-il.

Avec l’explosion des NAC au début des années 2000, les interventions ont plus que décuplé, notamment pour capturer des reptiles qui échappent à la surveillance de leur propriétaire .
«A Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), en 2008, on est intervenu pour un petit serpent dans un jardin. En fait, il s’était échappé d’un cabanon, dans lequel on a retrouvé 72 serpents, dont 47 venimeux», se souvient le pompier. «C’est typiquement le genre de personne qui détient des animaux sans se rendre compte de leur dangerosité.»

En 2010, dans le Xe arrondissement de Paris, une dame âgée a retrouvé un boa d’1m50 enroulé autour des canalisations de ses toilettes. «Le serpent s’était rendu à l’étage du dessous via le vide-ordure», explique le sergent-chef Siino.
Certains propriétaires abandonnent directement leur reptile, notamment dans les égouts.
«Il y a une vie dans les égouts de Paris. On est régulièrement appelé par les services, qui croisent de gros serpents. Mais c’est difficile de les retrouver», dit-il.

Les pompiers sont également sollicités pour capturer des magots, qui peuvent devenir agressifs. Certains trafiquants n’hésitent pas, selon eux, à mettre ces petits singes originaires d’Afrique du Nord dans des caves où ils cachent leur drogue pour barrer la route aux policiers.
Il arrive aussi qu’une personne ramène des animaux exotiques chez elle sans s’en rendre compte, comme cette habitante d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), rentrée en 2010 d’un voyage en Asie avec un petit bonzaï dans ses bagages. «A l’intérieur du pot, il y avait un nid de mygales. Trois mois plus tard, on est intervenu sur deux spécimens qui faisaient la taille de la paume de la main», se remémore le pompier.

Dernière tendance selon lui, les fauves, introduits à Paris par des touristes du Golfe qui utilisent parfois «des petits léopards» comme animaux de compagnie : «les hôtels nous appellent pour savoir si c’est dangereux».

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