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Max|mum-leterrarium

Wallonie picarde: formés pour maîtriser crocodiles et pythons…

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Wallonie picarde: formés pour maîtriser crocodiles et pythons…

De plus en plus d’animaux exotiques sont saisis par nos policiers et pompiers. Or, ces derniers ne sont pas formés, à la base, à maîtriser ceux-ci, qui peuvent être très dangereux. C’est pourquoi il existe dorénavant une formation brevetée destinée à ceux qui peuvent être amenés un jour à capturer un python ou un crocodile. Cet apprentissage est hébergé par Pairi Daiza et il existe deux niveaux de formation. Nous avons assisté au second, le plus dangereux…



« Il vaut mieux que ça se passe bien avec ce genre d’animal… ». Le ton est donné. Un serpent de type crotale (serpent à sonnette) vient d’être remis en cage, après avoir servi de cobaye aux policiers du jour qui se forment à la maîtrise des NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) à Pairi Daiza. L’exercice a été réussi, heureusement !

Nous en sommes en effet aujourd’hui au niveau 2 de la formation, et si au premier niveau, les formés avaient déjà eu face à eux des tortues agressives, des mygales et des reptiles, ils se frottent aujourd’hui à certains animaux à la réputation encore moins flatteuse. Voyez plutôt : python réticulé, téju (grand lézard carnassier) et même un crocodile du Nil ! C’est simple, il n’y a pas de niveau 3. Certes, il y avait bien un varan dans une cage à proximité, mais comme c’est une espèce assez rare, « on préfère ne pas le brusquer » expliquent les formateurs.

Des formateurs sur la brèche ce lundi, car la manipulation de ce genre d’animaux ne laisse pas la place au moindre répit. Une mauvaise manœuvre et l’un des policiers présents pourrait y laisser des plumes. La mâchoire de ces bêtes est en effet assez acérée pour découper une main qui traîne… Tour à tour, c’est donc avec une bonne dose d’angoisse et d’appréhension (même chez les plus téméraires) que chaque policier, seul ou par équipe de deux, tente de maîtriser les animaux du jour, lâchés dans un espace assez restreint (un laboratoire situé dans le bateau « le Mersus Emergo » de Pairi Daiza). Pas question donc de prendre ses jambes à son cou.

Et pour être dans la situation la plus réelle possible, les policiers ne disposent que d’un bout de tissu, d’une poubelle… et de la force de leurs poignets. Objectif, aveugler l’animal avec le tissu, le maîtriser au niveau de sa mâchoire, puis l’enfermer dans une poubelle (sauf pour le croco !). Mais entre la théorie et la pratique, il y a un fossé que les mâchoires ouvertes d’un serpent dressé ou d’un crocodile qui se débat en vous fixant de ses yeux à l’allure préhistorique ont de quoi rappeler à la prudence.

Un des policiers rebroussera d’ailleurs chemin après avoir tenté une première fois de maîtriser le crocodile. De l’avis général, ce dernier aura d’ailleurs été le plus dur à maîtriser, avec le python réticulé. Au bout du compte, chaque policier aura néanmoins réussi son examen de passage en soumettant l’espace d’un instant – non sans quelques frayeurs et une lutte acharnée – ces spécimens qui ont tous… été saisis dans nos régions.

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