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Max|mum-leterrarium

Plus de refuge pour les reptiles abandonnés

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par Joël Espi - Le Vivarium doit cesser ses activités de refuge pour garantir sa survie. Il n’existe pas d’alternative à ce service en Suisse romande.



Le Vivarium est sauvé. D’ici à 2016, il emménagera dans les locaux d’Aquatis, le complexe d’aquariums géants en construction dans les hauts de la ville. La fondation a réussi à trouver les 185'000 fr. qui manquaient pour se sauver. Mais, afin d’assurer sa pérennité, le Vivarium devra abandonner dès 2014 son activité de refuge.

«Ce service coûte 86'000 fr. par an», explique Michel Ansermet.
Deux ans après avoir lancé l’idée de recueillir les toujours plus nombreux reptiles et autres arachnides abandonnés ou séquestrés, le directeur déchante. Il pensait bénéficier de soutiens privés, voire de subventions publiques, mais le Canton a refusé.

Qui va donc se charger de récupérer les 350 animaux tropicaux passés en contrebande, abandonnés ou maltraités que prenait en charge chaque année l’établissement lausannois? Pour les tortues, il existe un centre à Chavornay (VD). Pour les autres bêtes, il faudra improviser. La SPA vaudoise dit ne s’occuper que des animaux de compagnie «classiques». Les autres vivariums romands acceptent parfois de prendre des bêtes en pension. «Nous accueillons des reptiles que nos moyens nous permettent de prendre en charge, explique le directeur du Tropiquarium de Servion (VD), Philippe Morel. Lorsque les douanes appellent après avoir saisi 200 mygales ou 20 cobras, je dois refuser.»

Il incombera désormais aux pompiers de recueillir ces animaux de compagnie d’un nouveau genre. Depuis plusieurs années, «les corps romands sont formés pour cela», rassure Michel Gandillon, porte-parole des sapeurs lausannois.

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