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Max|mum-leterrarium

Bettrechies: un hôtel pour héberger (et protéger) les insectes pollinisateurs

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Un hôtel à Bettrechies, petite bourgade du Bavaisis de 250 habitants ? Oui, mais pas pour accueillir des gens. Les insectes, seulement.



Coccinelles, bourdons, abeilles, chenilles ou perce-oreilles ont désormais de quoi passer l’hiver au chaud dans le Bavaisis. Au départ du sentier de Gussignies, des habitants de Bettrechies ont construit un hôtel à insectes. Son bâtisseur en chef, c’est Joël Blondiau. Au mois de mars, ce Bettricien a utilisé deux semaines de son temps pour offrir un abri à taille humaine à ses voisins du bocage.
Imaginez une construction en bois de sapin (l’hôtel) segmentée en vingt-deux cases (les chambres). Il ne reste plus qu’à appâter le client (l’insecte). « L’idée, c’est d’accueillir les insectes qui ont un rôle à jouer dans la pollinisation des plantes », explique l’un des concepteurs de l’hôtel, Daniel Delfosse. Pourquoi un tel édifice ? Parce que les champs remplis de pesticides représentent un fléau pour les insectes pollinisateurs comme les abeilles. « Et sans elles, on n’a plus de fruits ni de fleurs », poursuit M. Delfosse.
Chaque case est conçue de manière à attirer un type précis d’insecte. Les ouvertures horizontales sont idéales pour les coccinelles, quand les papillons préféreront se nicher dans une case dans laquelle ils pourront rentrer à la verticale. Il y a aussi des alvéoles creusées dans des rondins de bois, des briques creuses avec de la mousse à l’intérieur, des tubes et de la paille protégée par un grillage « pour ne pas que les oiseaux se servent ».
Actuellement, les clients se font rares, mais avec l’hiver qui commence, l’hôtel du Saule Mourdry (c’est son nom) risque vite d’afficher complet. Comme un clin d’œil, Louise (14 ans) et Gabriel (12 ans) ont été désignés marraine et parrain de l’hôtel : « Ils sont les arrière-petits-enfants d’une apicultrice du village », sourit Daniel Delfosse. À Bettrechies, on sait régénérer la ruche.

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