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Max|mum-leterrarium

Protection de la migration nuptiale des amphibiens en Alsace

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Depuis 1996, la LPO Alsace est chargée tous les ans par le Conseil Général du Bas-Rhin de coordonner les opérations de sauvetage d'amphibiens pour l'ensemble du département.

Grâce notamment à la pose de nouveaux filets le long des sites d'écrasement mais aussi l'installation de crapauducs, la réalisation de mares de substitution et des opérations de déplacement des populations, le nombre d'amphibiens collectés cette année a augmenté de près de 25 %.

En 2013, pour la 17e année de protection, 49 sites d'écrasement (dont 4 nouveaux sites) ont été suivis par plusieurs associations, municipalités et particuliers. Plus de 10 200 mètres de filet et 800 seaux ont été installés, répartis sur 40 sites (dont deux sites équipés d'un crapauduc). De plus, 9 sites ont fait l'objet d'un suivi visuel et/ou bénéficié d'une fermeture temporaire de la circulation. Au total ce sont 178 bénévoles qui ont participé à cette opération. 39 664 amphibiens ont ainsi échappé à l'écrasement.

Les espèces concernées

Les principales espèces collectées par le dispositif de protection sont les crapauds communs dont les effectifs sont en baisse, suivie des deux grenouilles « brunes » (rousses et agiles). 13 autres espèces ont également été récupérées (sur les 18 espèces d'amphibiens qui peuvent être observées en Alsace) : crapaud vert, crapaud calamite, pélobate brun, grenouille rousse, grenouille agile, grenouille des champs, petite grenouille verte, grenouille verte, triton palmé, triton alpestre, triton ponctué, triton crêté, et salamandre tachetée. Le passage migratoire a été marqué par une longue période d'inactivité de la mi-mars à début avril lié aux températures basses.

Comment le dispositif de protection fonctionne-t-il ?

Protéger les amphibiens revient à les empêcher de taverser les routes, sur des sites où les passages sont importants. Pour ce faire, des filets sont posés, avant la période migratoire, le long des routes concernées. Des seaux sont placés à intervalles réguliers, enfoncés dans la terre, au pied du filet. Ils jouent alors le rôle de collecteurs, dans la mesure où les amphibiens, dans leur quête à traverser coûte que coûte la route, tombent dans ces seaux. Ceux-ci sont contrôlés une à deux fois par jour et les amphibiens récoltés sont acheminés directement au lieu de ponte situé de l'autre côté de la chaussée. Cette méthode, qui permet d'intervenir sur la plupart des sites, ne nécessite pas un investissement matériel trop important. Elle demande en contrepartie une forte mobilisation humaine durant 6 à 8 semaines.

Il faut noter que la LPO Alsace, bien consciente des limites de ce type d'opération, continue d'agir auprès des collectivités pour la mise en place de solutions pérennes. Cela a porté ses fruits avec la pose d'un crapauduc, la réalisation de mares de substitution et une opération de déplacement des populations dans le Kochersberg et à Strasbourg. Dans le Haut-Rhin, la LPO Alsace participe également sur plusieurs sites à la protection des batraciens lors de leurs migrations, en soutien au Conseil Général.

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