Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 7 décembre 2013 Denver, le samedi 7 novembre 2013 – Il n’y a plus que les lecteurs bornés de la Genèse pour détester les serpents. Ceux qui préfèrent à ces saintes écritures le déchiffrage des études scientifiques savent bien que ces reptiles ne valent pas d’être considérés comme la lie de l’animalité, bien au contraire. Après les travaux d’une équipe de l’université Nice Sophia Antipolis ayant isolé dans le venin du mamba noir un composé qui pourrait se révéler un anti-douleur très puissant, un nouvel exemple nous en est donné avec la publication cette semaine dans les comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS) du séquençage complet du génome du python birman. Cet exploit réalisé par l’équipe de David Pollock, professeur de biochimie et de génétique moléculaire à la faculté de médecine de l’Université du Colorado pourrait avoir des conséquences non négligeables pour l’homme. Le séquençage du python birman révèle en effet qu'il a connu de nombreuses et rapides adaptations génétiques favorisant l'évolution de plusieurs protéines. Or, l'étude de ces modifications pourrait permettre de mieux comprendre certains mécanismes à l'œuvre dans différentes maladies génétiques. « Nous pouvons ainsi établir des liens entre des mutations génétiques et des effets physiologiques et éventuellement trouver un moyen d'arrêter ces mutations avant qu'elles ne provoquent une pathologie » explique ainsi David Pollock.M.PSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites