Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 29 décembre 2013 LeParisien.fr/Julien Teiller - ILLUSTRATION. Une enquête est en cours pour tenter de comprendre comment l'animal exotique a échoué dans le CantalC’est une opération de routine pour François Papon, employé communal dans le village d’Allanche (Cantal). Une fois par mois, il nettoie les déversoirs d’orage de la commune. Mais ce jour là, en soulevant une bouche d’égout, un frisson lui parcourt l’échine. « Quand on a ouvert le regard, on a vu un morceau de la bête… » Un serpent de cinq mètres de long et de 15,5 kg est enroulé, immobile, au fond de l’égout. « On ne s’attend pas à ça, et de mémoire d’Allanchois, on n’a jamais vu ça. »Le reptile géant est mort, en état de putréfaction avancée. Sur certaines portions, il n’en subsiste plus que la colonne vertébrale, et il s’agirait d’un spécimen particulièrement gros de boa ou de python.Une enquête est en cours pour tenter de comprendre comment cet animal exotique a échoué dans le Cantal, pas connu pour être une plaque tournante du trafic d’animaux sauvages. La piste d’un « nac » (nouvel animal de compagnie) échappé de son vivarium ne semble pas privilégiée. Pour posséder en toute légalité un serpent de ce genre, un certificat et une puce d’identification, sur l’animal, sont obligatoires. Le mastodonte d’Allanche n’en porte pas et un tel spécimen ne se trouve pas dans le commerce. Il s’agirait plutôt d’un animal de contrebande dont la revente se chiffre en milliers d’euros et dont un trafiquant aurait été contraint de se débarrasser.L’enquête a été confiée aux gendarmes d’Allanche, appuyés par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites