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Max|mum-leterrarium

INSOLITE. Face aux reptiles, ils gardent leur sang-froid

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Terrariophilie. Certains en ont la phobie tandis que d’autres cultivent une véritable passion pour ces animaux à sang froid. Élever des serpents chez soi nécessite toutefois d’observer certaines règles.



« L’avantage du reptile par rapport à un autre animal de compagnie, c’est qu’il ne fait pas de bruit, qu’il ne perd pas de poil et qu’on n’a pas à le sortir ». Passionné par les insectes depuis qu’il est tout petit, Frédéric Millier s’est ensuite intéressé aux reptiles au point d’en faire son métier. En 1999, il a obtenu son certificat de capacité et en 2000 il a démarré son activité professionnelle. Son élevage est situé à Bron, dans l’agglomération lyonnaise. D’ici un mois, il va ouvrir un magasin à Gerland (Lyon 7e ) où il proposera reptiles, lézards, amphibiens et tortues.

Comme tous les autres nouveaux animaux de compagnie -les NAC-, les serpents ne se domestiquent pas. « C’est un peu comme les oiseaux dans leur cage ou les poissons dans leur aquarium, précise l’éleveur. On les regarde, on les nourrit. On essaie de faire en sorte qu’ils se reproduisent ». Il n’y a aucune démonstration d’affection à attendre. « Certaines personnes pensent que quelque chose se passe quand elles ont un serpent sur elles. Or ce dernier ne fait que capter la chaleur de leur corps ».

La convention de Berne interdit d’élever des couleuvres et vipères françaises, aussi les espèces proposées sont-elles originaires des zones tropicales ou désertiques : boa, python, morelia, heterodon, broghammerus… Il faut les installer dans un terrarium fermé et recréer leur biotope originel. Un substrat composé de copeaux de différentes essences de bois, de la décoration (éviter les vraies plantes), une gamelle d’eau. On peut leur ménager une cachette et il faut surtout leur assurer une bonne température. Aux alentours de 30°. « La chaleur, c’est vraiment le carburant du serpent ». Pour les nourrir, des rats et des souris qu’on achète congelés et qu’on dégèle dans de l’eau chaude. « La première année, il faut les nourrir toutes les semaines, mais on passe à quinze jours la deuxième année, voire un mois pour le mâle la troisième année ». On les manipule le moins possible. « Ce ne sont pas des jouets » précise l’éleveur. Quant au budget, comptez entre 250 et 300 € pour vous équiper.

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