Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 20 février 2014 Les petites tortues sont tellement attachantes… Pourquoi ne pas les accrocher à son porte-clefs ? Vivantes, dans un sachet plastique, privées d'oxygène ? Et ne vous inquiétez pas ! Si vous n'aimez pas les tortues, vous pouvez acheter une salamandre, une grenouille ou un poisson ! En Chine, cette nouvelle mode fait des ravages... Les porte-clefs vendus dans les stations de métro et de train chinois font environ 7 centimètres de long et coûtent approximativement 1,2 euro. A ce prix, vous pouvez choisir, selon votre préférence, une adorable petite tortue, une salamandre ou un poisson, présentés dans un sachet plastique avec du liquide coloré oxygéné qui contient des nutriments. L‘animal gardera vos clefs pendant plusieurs semaines, prétendent les vendeurs à la sauvette à l'entrée des stations de métro de Beijing, la capitale chinoise... Cette nouvelle tendance fait rage en chine et les porte-clefs sont vendus en quelques minutes... Les tortues vendues sont des bébés Trionyx de Chine (trionychidae). Ces tortues à carapaces molle sont un met de choix, une fois adultes, dans la plupart des pays où elles sont présentes, en particulier en Asie de l'Est. Dès qu'on s'approche un peu du sachet, on voit un animal qui se débat, asphyxié, dans de l'eau colorée. Certains vendeurs conseillent même de relâcher l'animal avant qu'ils n'ait consommé tout l'air disponible dans le sachet, sans quoi il mourrait quelques jours plus tard, d'épuisement et d'asphyxie. C'est notamment le cas des tortues qui ont besoin d'air pour respirer, contrairement aux poissons dont les branchies filtrent l'oxygène présent dans l'eau. David Neale, le directeur de l'association de protection des animaux, Animaux d'Asie, explique que les clients devraient être avertis du danger que l'achat peut présenter pour la santé humaine, en plus de contribuer à la souffrance animale. En effet, les tortues peuvent être porteuses de la salmonelle, une bactérie qui peut rendre un adulte très malade. La vente de porte-clefs vivants : une pratique légale ? Neale ajoute que « de tels actes de cruauté pourraient être évités si une loi existait, et ceux qui persistent à faire souffrir les animaux pourraient être poursuivis en justice ». En effet, vous serez étonné – ou pas – de savoir qu'en chine, aucune loi n'empêche cette pratique même si les vendeurs à la sauvette sont poursuivis comme en France. Les groupes de protection des droits des animaux ont lancé une pétition[1] et demandent au gouvernement chinois de bannir ces accessoires pour le moins glauques, les désignant comme des « exemples purs de maltraitance des animaux ». Ils mettent ainsi en évidence l'absence de lois de protection des animaux en Chine. Notes Close mais qui a déjà recueilli près de 120 000 signatures. Cela n'a toutefois eu aucun effet...Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites