Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 20 février 2014 K L’hôtel Méridien Bora Bora abrite un sanctuaire des tortues et un centre écologique où sont recueillies de nombreuses tortues marines.K Ce centre, véritable outil de sensibilisation à la sauvegarde de l’environnement, ouvert depuis 2012, est le point d’orgue du projet ambitieux de protection des tortues marines initié en 2000.K Après avoir recueilli des tortues blessées, l’hôtel a ouvert un centre d’accueil et de soins, et développé une nurserie que touristes et locaux peuvent découvrir, ainsi que le nourrissage des tortues.Dans sa volonté de promouvoir la préservation de l’environnement, l’hôtel a ouvert une pépinière où les coraux sont élevés dans un environnement naturel, dans l’optique de repeupler des zones affectées du lagon. Sur terre, un jardin botanique a également vu le jour. Il recèle des espèces endémiques recensées par un botaniste.Près du centre des tortues, le centre écologique construit en forme de carapace de tortue, abrite un bassin tactile permettant d’observer et de toucher coquillages, coraux, concombres de mer, oursins crayons et une étoile de mer. Il propose des aquariums pédagogiques et un musée dans lequel trône une maquette géante de tortue dévoilant ses organes et son squelette.Depuis plus de dix ans, l’hôtel, qui s’est vu attribuer le certificat d'excellence 2013 par TripAdvisor, a constamment investi dans ce programme unique et plus généralement sur l'enseignement de la protection de la faune et de la flore aux générations futures. Un concours de dessins a été lancé, dernièrement, auprès des scolaires pour sensibiliser les enfants, acteurs de demain.Rendre leur liberté aux tortuesRégulièrement, outre les touristes, des classes des écoles de l’île et même de Tahiti visitent les infrastructures. Julien Manzano, responsable de la partie aquariophilie, est un des guides : “Les tortues intéressent les gens ainsi que la faune marine. C’est une prestation privilégiée dans un moment de détente. Ils viennent en vacances ou en lune de miel et nous les sensibilisons au problème de la sauvegarde des tortues.”Les animaux ont été déplacés pendant deux mois pour réaliser des travaux dans la lagune creusée à une profondeur de 2,4 m, car les tortues aiment aller au fond de l’eau pour dormir.Onze vivent dans la lagune et quatorze ont été mises en quarantaine car porteuses d’un parasite qui peut se révéler mortel s’il n’est pas traité. Une fois que leurs protecteurs sont sûrs, par l’étude de leur comportement, qu’elles vont bien, elles sont parrainées et relâchées, la volonté étant de leur rendre leur liberté.Un des projets du directeur est de créer des patrouilles pour surveiller les prochaines pontes (août à novembre), les étudier, les observer et communiquer les informations à la Direction régionale de l'environnement (Diren). K“Le changement de mentalité s’opère”Boumediene Ouadjeddirecteur général du Méridien Bora Bora“Nous recevons régulièrement des tortues blessées, gardées en captivité et maltraitées. Un long chemin reste à faire. Les enfants sont les acteurs de demain. En juillet dernier, deux jeunes de 20 ans, originaires de l’île, ont trouvé 54 petites tortues, près de l’aéroport, sorties de leur coquille, allant vers la mer et guettées par des chiens errants qui allaient les manger. Ils ont tout mis dans un bac et nous les ont apportées. On leur a proposé de payer l’essence, ils ont refusé disant qu’ils étaient contents de ce que nous faisions. Le changement de mentalité s’opère, le message passe. Une tradition ancestrale, dans les Tuamotu, réside à faire passer le cap de la plage aux bébés tortues en les déplaçant pour arriver directement dans l’eau. Il faut partager ce style de méthode et travailler avec les autres îles.”Des tortues suivies par GPSEn novembre 2006, les membres du PROE (programme régional océanien de l’environnement) avec une équipe du ministère de l’Environnement ont effectué une première sur le territoire, baguer et équiper de balise GPS Argos, cinq tortues marines adultes. Après deux semaines de route, le système a localisé les tortues grâce au positionnement satellite. L’objectif est de connaître les mouvements migratoires et les aires d’alimentation où elles résident après les saisons de ponte. Le programme a impliqué les populations avec une collaboration entre la Polynésie française, Samoa, Fidji et Tonga.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites