Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 5 mars 2014 Quarante-neuf tortues, des serpents et des caméléons, ont été découverts sur une ressortissante russe, à l’aéroport d’Ivato, hier. Ce coup de théâtre est survenu à l’embarquement d’un vol pour Nairobi.Belle prise des douaniers et de la police de l’air et des frontières, à l’aéroport international d’Ivato.Hier après-midi, aux alentours de 15 heures, une ressortissante russe a été épinglée avec 49 tortues, des serpents et des caméléons. Cette présumée trafiquante de reptiles allait embarquer à bord d’un vol, à destination de Nairobi, lorsque les autorités ont découvert le pot-aux-roses. Sa destination finale est, par ailleurs, floue. De source policière, la suspecte aurait également planifié un voyage à Maurice. Cette double destination fausse du coup la piste des enquêteurs, du fait que la plupart des trafics de reptile s’effectue surtout entre Madagascar et la Malaisie, plaque tournante du trafic d’animaux de compagnie, dans l’Asie du Sud-est.Les informations recueillies à Ivato révèlent que, ces animaux à sang froid ont été dissimulés dans un bagage qui allait être envoyé en soute. Le trafic a été débusqué in extremis, lorsque les éléments de la police de l’air et des frontières, et ceux de l’air et des douanes, ont flairé au dernier moment, quelque-chose de suspect.Informations opaquesÀ ce moment-là, la propriétaire du bagage avait avait presque réussi à tromper le système de contrôle. Portant sur elle un bagage à main, dans lequel il n’y avait rien de compromettant, la Russe a traversé le portique sans problème. C’est seulement au terme d’une fouille de son bagage qu’elle a été interpellée. Les animaux saisis ont été apportés au bureau des douanes avec la suspecte, où une enquête a été ouverte.Dans la soirée aux alentours de 18h30, la ressortissante russe était encore soumise à toutes sortes de questions. Aucune information n’a filtré derrière la porte numéro 1 du service des douanes, où se sont déroulées les auditions. « Il n’y a encore rien à déclarer, nous sommes en pleine enquête. Même la prise de photo n’est pas encore possible », a signifié un douanier. Depuis le parking en face du bureau, on apercevait par ailleurs, la silhouette de quatre enquêteurs, en train de tirer les vers du nez de la femme incriminée.Les régions d’origine de ces reptiles tombés dans les mailles des filets, n’ont pas encore été indiquées. Ces animaux, probablement braconnés, ont été, aux dernières nouvelles, placées au bon soin du service des eaux et forêts.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites