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Max|mum-leterrarium

La production de soie d'araignée possible grâce à une bactérie

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C'est une matière qui fascine les scientifiques depuis des années : la soie de l'araignée fait partie des matériaux les plus résistants au monde. Et nous pourrions prochainement envisager sa production de masse grâce à la culture de certaines bactéries.

Elle offre des propriétés uniques de légèreté, densité et de résistance qui font pâlir nos meilleurs matériaux composites, la soie de l'araignée pourrait être, si disponible en quantité suffisante, à l'origine d'une véritable révolution dans plusieurs domaines industriels.



Des vêtements pare-balles aux câbles d'ascenseurs permettant de gagner toujours plus en hauteur aux mégastructures hyperlégères, la toile d'araignée se démarque aussi par le fait qu'elle conduit l'électricité bien mieux que le cuivre ou qu'un conducteur traditionnel, ouvrant également des applications possibles dans l'électronique.

Difficile pour autant d'en exploiter les propriétés tant sa récolte est laborieuse, à moins que cela ne change grâce aux découvertes d'AMSilk. Une société vient ainsi de trouver un moyen de fabriquer de la toile d'araignée sans avoir à recourir à la construction de fermes d'élevage d'arachnides. Des fermes d'autant plus complexes à concevoir que les araignées sont pour la plupart cannibales.



Pour ce faire, les chercheurs d'AMSilk ont génétiquement modifié la bactérie E Coli avec de l'ADN d'araignée afin de lui permettre la production de soie. 4 types de soies sont ainsi disponibles à la production, dans 20 qualités différentes. De la soie déjà revendue auprès des fabricants de cosmétiques pour des intégrations dans des shampoings et autres produits de beauté.

" Si quelqu'un nous en commande une tonne, nous sommes en mesure de la produire, nous en avons déjà fabriqué plus d'une demi-tonne par le passé." Indique Axel H Leimer, directeur d'AMSilk. L'industriel espère que le marché dépassera les 10 millions de dollars par an d'ici une à deux années, et plus de 100 millions de dollars en agrandissant davantage ses sites de production.

Actuellement, il serait question d'utiliser la soie d'araignée fabriquée de la sorte pour recouvrir les implants en silicone destinés aux augmentations mammaires afin de les renforcer tout en limitant les réactions allergiques des patientes avec le silicone.

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