Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 30 mars 2014 L'installation d'un couple de varans, depuis mercredi, annonce l'extension de la Ferme aux crocodiles avec mangrove et fosse aux reptiles dès 2015Devant les photographes en embuscade, l'équipe de soigneurs de la Ferme aux crocodiles procède au lâcher des varans dans le terrarium. Le mâle a rapidement pris place sur une branche de bois mort tandis que la femelle, très apeurée, s'est terrée au fond de l'habitacle. PHOTO ANGE ESPOSITOEn début de semaine, Samuel Martin, médecin vétérinaire directeur de la Ferme aux crocodiles, a accueilli les tout premiers lézards de l'histoire du site, un couple de varans crocodiles. PHOTO ANGE ESPOSITODevant les photographes en embuscade, l'équipe de soigneurs de la Ferme aux crocodiles procède au lâcher des varans dans le terrarium. Le mâle a rapidement pris place sur une branche de bois mort tandis que la femelle, très apeurée, s'est terrée au fond de l'habitacle. PHOTO ANGE ESPOSITOPetite révolution, mercredi, à la Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte qui accueillait les tout premiers varans de son histoire."C'est un crocodile qui grimpe dans les arbres !" lançait avec une joie enfantine aux mômes médusés devant le terrarium, Samuel Martin, médecin vétérinaire à la direction du parc animalier depuis 2005.Sauf que si ces deux nouveaux locataires, provenant d'un élevage espagnol, appartiennent à la famille des varans- crocodiles, ils ont comme leurs "cousins éloignés" à longues mâchoires la particularité de croître toute leur vie, ce sont d'authentiques lézards. Et les plus gros du monde ! Âgés de 3 ans, ce couple destinés à se reproduire (une seconde femelle du zoo de Chester doit arriver en renfort d'ici la fin du mois) mesurent déjà 1,20 m pour la femelle et 2 m pour le mâle qui atteindra les 3 m de long.Impressionnants ? Plutôt impressionnés voire en grand stress à l'heure de la présentation au public et aux photographes. Mais impressionnants de beauté car dotés de cette peau comme mouchetée à la feuille d'or convoitée, entre autre, dans leur pays d'origine, la Nouvelle Guinée, pour la confection de tambours traditionnels.Des dragons du Komodo attendus en avrilPour la Ferme aux Crocodiles qui, depuis sa création, s'inscrit au delà de l'entreprise touristique, dans une démarche de protection des espèces menacées, c'est l'occasion de participer à leur survie. Mais l'arrivée des varans préfigure aussi la future mue du site en exotarium avec à terme 10 000m2 couverts au lieu des 8500m2 existants. "Je concrétise des rêves de gosse" glisse Samuel Martin qui, adolescent, venait déjà nourrir les serpent, crocodile et singe d'Eric et Luc Fougeirol, fondateurs de la Ferme, quand ces derniers n'étaient encore que des amateurs passionnés. "C'est le lancement visible de projets de diversification qu'on avait dans les cartons depuis longtemps mais qui, dans un contexte de réglementation internationale complexe, a demandé trois ans d'études et d'instruction de dossiers".Des travaux vont en effet commencer d'un montant glogal de 5M€ pour accueillir d'autres espèces. "Nous envisageons des paliers d'extension de 1500m2 par an" poursuit le directeur qui prévoit d'aménager, dans une seconde serre de 4 000m2, d'autres aquariums, une savane pour lézards désertiques, un vivarium vertical pour reconstituer les différents étages d'une forêt tropicale. Il annonce déjà une fosse aux reptiles pour 2015 et une mangrove aux varans de 200m2 d'ici 2016.Un autre événement se prépare pour le 15 avril. L'arrivée à Pierrelatte d'une pouponnière de jeunes dragons du Komodo d'un an et demi qui devraient devenir la nouvelle attraction animalière du sud Drôme. Lézards, oiseaux, poissons et une majorité de reptiles viendront enrichir dans les années futures la faune de la Ferme qui ne sera d'ailleurs plus à proprement parler aux crocodiles.Loin de verser une larme, Samuel Martin confie réfléchir à un nouveau nom."De nouvelles perspectives scientifiques"Pari fou d'amoureux du genre reptilien, la Ferme a tout de suite acquis la caution scientifique du Museum d'histoire naturelle avec lequel, en 2007, elle réalisa la reconstitution d'un squelette de Sarcosuchus Imperator, crocodile géant du crétacé. Son laboratoire et son écloserie in situ attirent des chercheurs d'universités françaises et européennes. "Le varan nous permet de diversifier notre collection. L'espèce se reproduit bien en captivité et nous tablons sur des oeufs dès 2015" indique Adrien Tomas, responsable zoologique. "Ce qui nous ouvre de nouvelles perspectives en terme d'études scientifiques pour la connaissance et la préservation des espèces."Avec d'autres partenaires, la Ferme a par ailleurs acquis des forêts tropicales à Sumatra en vue d'y réintroduire un jour des faux gavials et des gibbons.1994 Lâcher des crocodiles et ouverture au public par Luc et Eric Fougeirol de la première serre chauffée alors par les rejets thermiques d'Eurodif. 1998 1re extension, création d'un laboratoire, d'une écloserie et d'une nurserie visibles par le public. 2000 Arrivée de gavias du Gange. 2002 Arrivée de tortues géantes (Seychelles et Galapagos). 2005 Arrivée de Samuel Martin à la direction de la Ferme. 2007 Reprise du site par le groupe Montparnasse 56. 2009 Arivée de tortues géantes aquatiques (Amazonie) 2010Arrivée d'un couple d'alligators albinos. Nouvelle extension extérieure de 4000m2. Mars 2014 Arrivée des varans crocodiles.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites