Des hôtels à insectes

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COURT-SAINT-ETIENNE / OTTIGNIES / LOUVAIN-LA-NEUVE - Un élevage d’insectes demande du temps: minimum une heure par jour. «Mais c’est gai, sourit Marianne. Je viens d’avoir une éclosion d’oothèque (ponte) de mantes Hierodula Majuscula.





Si elles sont actuellement toutes ensemble, il faut ensuite les séparer: chaque petite mante aura son espace. Et pour les nourrir, rien de tel que les drosophiles, ces mouchettes attirées par les fruits. Vu qu’un insecte vit peu de temps (un an et demi pour une mante) ce que l’on essaie, c’est de garder l’espèce. Et pour qu’ils se reproduisent, ils doivent être dans les bonnes conditions.»

C’est pour partager cette passion, mais aussi mieux faire connaître le monde méconnu des insectes et arthropodes et mieux faire connaître sa diversité que Marianne Cwiek organise cette exposition au Bois des Rêves.

«Les insectes, ce ne sont pas seulement des bêtes qui courent, piquent et mordent, il existe aussi de très beaux spécimens et une diversité méconnue.»

En plus des insectes exotiques vivants présentés par Marianne Cwiek, des insectes piqués (dans des boîtes) permettront de montrer les espèces qui ne sont pas présentes dans les élevages, mais aussi de présenter les différents stades de la vie d’un insecte qui connaît plusieurs mues avant de devenir adulte: il y a sept mues pour la femelle et cinq chez le mâle pour la mante orchidée, par exemple. De plus, il y aura aussi des mygales et des blattes.

Bernard Cwiek présentera ses hôtels à insectes destinés, eux, à accueillir les insectes de chez nous, comme les abeilles solitaires, les coccinelles, chrysopes…

Enfin, Françoise Lacroix, sérigraphe et plasticienne, présentera des œuvres sur le thème des papillons.L.Dm.

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