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Max|mum-leterrarium

Grez-Doiceau: moins de batraciens ont traversé

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GREZ-DOICEAU - Les bénévoles du PCDN de Grez-Doiceau ont aidé les batraciens à arriver à bon port. Les têtards sont déjà même sortis de leurs œufs.

«Cette année, en raison des conditions climatiques, nous n’avons pas pu organiser de grandes soirées ou journées de traversées des batraciens car il n’y a pas eu de grandes traversées en masse», explique Marie Smets, responsable du groupe batracien au PCDN (plan communal de développement de la nature) de Grez-Doiceau.

Le temps doux et souvent sec a permis aux batraciens de prendre leur temps pour traverser les routes communales, souvent durant la nuit ou en début de matinée avec la rosée. Les traversées se sont donc étalées dans le temps entre ces mois de janvier et avril 2014.

178 batraciens ont traversé en 12 jours

«En moyenne, moins de quinze individus par jour ont traversé durant les périodes d’observation aux différents endroits. Nous espérons que la diminution observée sur les routes n’indique pas une diminution plus importante des populations de batraciens sur le territoire.»

Contrairement à 2013 avec 140 individus ayant traversé en trois jours de mars, cette année, 178 batraciens ont traversé en l’espace de douze jours entre le 25 février et le 15 avril.

«Beaucoup de batraciens étaient déjà arrivés près de leur lieu de reproduction en février. La période de reproduction a débuté assez tôt. On peut d’ailleurs déjà observer des têtards vigoureux dans les mares et les points d’eau.»

Cette année, la bâche installée à la rue de Pécrot a été généreusement prêtée par la Commune d’Huldenberg. «Nous l’en remercions vivement. Peu de batraciens reproducteurs se sont servis du système de la bâche. Nous y avons trouvé et fait traverser une petite trentaine de tout petits crapauds (âgé d’un à deux ans), pas encore reproducteurs mais prêts à dévorer les nombreux insectes qui n’ont pas péri en raison du froid.»

Un couple inédit…

Cette année, un couple composé d’une grenouille mâle et d’un crapaud femelle a été observé dans un petit étang privé.

Le couple, visiblement très amoureux, démontre qu’une grenouille peut aimer un crapaud. «Le résultat de cet amour ne donnera vraisemblablement pas de descendance. Sauf si dans l’avenir, en raison de l’utilisation des pesticides, la disparition des crapauds mâles et des grenouilles femelles ne crée une nouvelle espèce par modification génétique. Soyons donc attentifs aux conséquences de nos comportements. L’utilisation des pesticides doit être interdite de manière générale.»

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