Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 1 mai 2014 La grenouille rousse peut se distinguer par la longueur de son saut: jusqu’à un mètre. Tandis que le crapaud commun fait des bonds d’à peine 10 cm…Parmi les batraciens,la grenouille rousseet le crapaud commun sont ceux que l’on trouve le plus facilementen Wallonie.«Attention: traversée de batraciens». Ces mots, les automobilistes wallons ont pu les retrouver un peu partout le long des routes de campagne ces dernières semaines. Et pour cause: depuis la mi-février, les grenouilles rousses et les crapauds communs, les deux espèces d’amphibiens les plus répandues dans nos régions, sont sortis de leur hibernation pour se rendre sur leurs lieux de reproduction.Des espèces faciles à distinguer«Ce sont deux espèces assez semblables mais relativement faciles à distinguer, explique Thierry Kinet, herpétologue chez Natagora. Pour ce faire, la méthode la plus simple – mais pas scientifique du tout – consiste à analyser leurs sauts. Ceux de la grenouille rousse peuvent faire plus d’un mètre, là où ceux du crapaud commun ne dépassent pas les 10 centimètres. »Mais les différences sont aussi physiques. Ainsi, la grenouille rousse est plus svelte que le crapaud commun, qui présente pour sa part une peau remplie de verrues. « Mais elles ne sont pas toxiques, (r)assure Thierry Kinet. Il s’agit d’un système de défense passive contre les prédateurs.» Enfin, la dernière distinction assez flagrante n’est autre que les deux glandes que les crapauds possèdent derrière les yeux.Ces caractéristiques, les amateurs d’observation d’amphibiens peuvent les constater depuis plusieurs semaines, le début du printemps étant le moment idéal pour épier ces animaux pourtant discrets, puisqu’ils quittent leur lieu d’hivernage pour rejoindre leur lieu de reproduction. «Ils retrouvent alors des milieux aquatiques à l’eau stagnante, comme des mares et des étangs. Mais attention: la présence de poissons, qui mangent les œufs, nuit à la reproduction du crapaud commun.»Cachés lors des périodes sèchesUne fois cette reproduction terminée, ces deux espèces quittent leurs sites de procréation. On peut alors les retrouver… un peu partout, « et même dans le centre de Namur, Bruxelles ou Liège». Toutefois, les grenouilles rousses et les crapauds communs, qui sont des animaux plutôt confiants envers l’homme, se cachent lors des périodes sèches.La météo est d’ailleurs l’un des facteurs jouant sur le nombre d’espèces recensées. «D’une manière générale, les batraciens vont mal», avoue d’ailleurs Thierry Kinet. Les grenouilles rousses et les crapauds communs n’échappent pas à la règle, même si Natagora, notamment, tente de contrer la diminution de l’espèce. «Par exemple en participant à la conservation de la nature », conclut l’herpétologue.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites