Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 17 mai 2014 Pierre Bacci, de la Fédération française pour l'élevage et la protection des tortues (FFEPT), présente une réplique en céramique de la cistude, espèce la plus représentée en France.Mézières-en-Brenne. Plus de 120 amateurs et spécialistes du reptile amphibie se sont réunis, le week-end dernier, pour un congrès de leur fédération.Pierre Bacci est le secrétaire-fondateur de la Fédération française pour l'élevage et la protection des tortues (FFEPT), qui a tenu congrès, ce week-end, au village vacances de Bellebouche.Quel est l'objet de ce congrès ?Il s'agit du troisième congrès de notre fédération. Avec 1.500 adhérents, est la seconde en Europe, derrière celle de l'Allemagne. Elle regroupe toutes les associations traitant de la tortue en France : éleveurs de base, gens qui n'ont qu'une tortue chez eux, vétérinaires, spécialistes pointus… Tous les quatre ans, nous faisons en sorte de réunir ces passionnés dans une région différente, pour les informer sur différents sujets.Pourquoi à Mézières-en-Brenne ?Déjà, parce que ce congrès est organisé par les Amis des tortues du Centre, association dont je suis aussi le président. Ensuite, parce que Mézières et la Brenne en général sont un pôle emblématique de la cistude, espèce la plus présente en France. Et parce qu'à Bellebouche, nous avons toutes les installations pour organiser cet événement.Quel était le programme ?Le samedi était dédié à des conférences qui s'enchaînaient toutes les demi-heures, sur des sujets très divers. Nous avons accueilli des généticiens, des spécialistes français de certaines espèces, de l'élevage ou de la protection. L'un d'entre eux est venu de l'Université de Perpignan, qui est un pôle de renommée internationale sur les reptiles. Dimanche matin, nous sommes partis à la découverte du parc conservatoire de la Haute-Touche, avant d'aller rendre visite aux tortues, dans leur milieu naturel, avec des guides. Nous avons également remis un don de 2.000 € à la Maison de la nature de Chérine, pour la protection de la cistude.Que doivent savoir les possesseurs de tortue ?Que la législation est énorme ! Nous dépendons de deux ministères et deux administrations différentes, qui exigent une autorisation personnelle de détention, un puçage ou encore une pièce d'identité pour que l'animal puisse circuler. Des inspecteurs de l'Environnement peuvent verbaliser, voire saisir les animaux qui ne sont pas en règle, au nom de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Les sanctions peuvent aller jusqu'à 15.000 € d'amende et un an d'emprisonnement. Même s'ils restent rares, il y a eu quelques procès, dont certains retentissants !Propos recueillis par Jean-Sébastien Le BerreSource Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites