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Max|mum-leterrarium

Bailleul : la bourse aux reptiles en quatre grandes questions

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Quarante-deux exposants se sont déplacés à la salle des fêtes de Bailleul hier, pour la seconde bourse aux reptiles. L’occasion d’en apprendre davantage sur les serpents, grenouilles et autres tortues.







1. Peut-on ranger sa tortue au réfrigérateur ?
Oui, mais seulement si elle a assez de réserves pour hiberner. Explications de Jean-Paul Ochem, venu de Colmar, spécialisé en tortues terrestres : « De mai à octobre, la tortue reste dans le jardin. De novembre à mars, si elle est juvénile, on la garde chez soi sous une lampe. Si elle n’est plus juvénile, elle hiberne, soit dans une cave fraîche, soit dans le bac à légumes du réfrigérateur, avec du feuillage et un peu de terre. » L’animal dormira tranquillement jusqu’à ce qu’on la réveille, au mois de mars. Le réfrigérateur ayant l’avantage d’assurer une température constante. Le mois de mai est la période faste pour la vente de tortues terrestres. Parmi les plus appréciées, les tortues d’Hermann, qu’on trouve en France et qui sont donc vendues avec des « papiers ».
2. Combien coûte un rat congelé ?
Tout dépend de sa taille. Un petit rat coûtera environ 2 €, un grand rat, 2,50 €. Comptez 3,30 € pour dix rosés de souris. Depuis son local à Mazingarbe, Mika répond à des commandes venues de toute la France. Son créneau, c’est la nourriture pour reptiles. Ce qui inclut des vers, des criquets et des sauterelles, mais aussi des rongeurs. « Donner à manger au serpent un rongeur mort, ça évite les risques de morsure », précise celui qui s’est lancé dans cette activité il y a deux ans.
3. Quel est le reptile à la mode ?
Réponse de Ludovic Lesieux, organisateur de la bourse aux reptiles : « les grenouilles et les dendrobates ». Pardon ? « Ce sont des petites grenouilles d’Amérique centrale. Dans leur milieu naturel, elles secrètent une substance mortelle, mais une fois capturées, lorsque leur alimentation change, la substance perd sa toxicité. » Au stand de Jean-Paul l’Alsacien, certaines dendrobates leucomelas sont à peine plus grosses qu’un pouce. Jaunes, orange, vertes, bleu azur… Elles fascinent les petits comme les grands.
4. Combien coûte un serpent de Godewaersvelde ?
Jusqu’à 3 490 € ! Au stand du centre d’élevage Reptilis, c’est l’un des patherophis guttatus qui bat le record. « Le prix est fixé selon l’espèce, et selon la mutation, explique Mathieu, un des employés. Plus la couleur qu’il prendra est difficile à obtenir, plus il coûtera cher. » Les budgets plus modestes iront piocher du côté des pythons. Comptez 45 € pour un animal qui atteindra tout de même 1,30 m.

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