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Max|mum-leterrarium

Le crocodile du fleuve de Beyrouth... s’est envolé vers un sanctuaire en G-B

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Le crocodile du fleuve de Beyrouth à sa découverte par des témoins. L’animal avait été repéré et photographié par une équipe du journal « al-Joumhouria », et cette photo a été publiée dans « L’Orient-Le Jour » le 25 juillet 2013.

Le crocodile qui a longtemps fait les gros titres des journaux par sa présence insolite dans le fleuve de Beyrouth a été transporté hier vers Londres, où il devrait rejoindre bientôt un sanctuaire en Grande-Bretagne consacré à cette espèce menacée. C'est à l'initiative de l'ONG « Animals Lebanon » (AL) que ce transfert a pu avoir lieu, à bord d'un avion de la MEA.

Le jeune crocodile de 135 centimètres de long, de l'espèce des crocodiles du Nil, avait été capturé en avril dernier par des pêcheurs locaux, après avoir trompé la vigilance des forces de l'ordre et des militants pour les droits des animaux durant des mois. Dans l'eau extrêmement polluée du fleuve de Beyrouth, près de l'embouchure de ce fleuve vers la mer, le jeune animal a survécu grâce à des déchets d'animaux, provenant de l'abattoir et d'une usine de produits à base de poissons, tout proches.

AL pense que ce crocodile a été introduit par voie de contrebande au Liban, dans le cadre d'un trafic d'animaux exotiques très prisés. Le Liban, rappelle l'association, a signé récemment la convention de lutte contre le trafic international d'espèces en danger, mais de tels animaux continuent d'être introduits frauduleusement dans le pays. On peut toujours trouver des crocodiles, comme celui qui vient d'être sauvé, dans des petshops à moins de cent dollars, souligne le communiqué d'AL.

« Alors que ce crocodile est à présent hors de danger, il faudrait faire plus d'efforts pour empêcher le trafic de contrebande d'animaux appartenant à de telles espèces menacées, introduits dans le pays pour y vivre dans des conditions misérables, ou être abandonnés par leurs propriétaires dès que ceux-ci réalisent que ce ne sont pas des animaux de compagnie », conclut le texte.

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