Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 6 juillet 2014 Pour la première fois depuis fort longtemps, un décès dû au venin de scorpion a été enregistré, fin mai, par les services sanitaires de Ouargla. Autrement dit, on commence à compter les morts dues à l’envenimation scorpionique plus tôt que d’habitude, un mois exactement avant l’entrée de la saison estivale, ce qui est alarmant.Quant à l’incidence des piqûres, elle reste évidemment élevée pour les cinq premiers mois de l’année qui enregistrent 600 piqûres de scorpion dont les victimes ont été admises à l’hôpital. Il faut préciser qu’il s’agit bien de la période hivernale et printanière puisque ces statistiques concernent la période située entre janvier et mai 2014, selon le docteur Salaheddine Chaïb, chef du service épidémiologie à la direction de la santé de la wilaya de Ouargla.Loin du constat sommaire, ces chiffres interpellent à plus d’un titre. L’enregistrement d’un décès à cette période de l’année augure d’une saison estivale à redouter, d’autant plus qu’elle recense une stabilisation de la concentration de la population qui passera désormais le Ramadhan au Sud. Les gens passeront donc plus de temps dans la région, connue pour ses risques d’envenimation scorpionique.Des interrogations se posent également sur le laisser-aller qui caractérise et accompagne les travaux d’aménagement urbain dont de grands chantiers ont été ouverts depuis le mois de mars, à l’approche de l’été. Des amas de sable et autres déchets, des matériaux de construction en surnombre à proximité des habitations et surtout des fosses et toutes sortes d’affaissements et de trous sont autant de gîtes à scorpions qui ne peuvent que trouver dans ces conditions d’hygiène et de non remise en l’état immédiate leur terrain de prédilection.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites