Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 25 juillet 2014 A Bernex, site d’importance nationale pour les batraciens, l’espèce est sur le point de s’éteindre.La grenouille agile s’ébat encore en nombre du côté des bois de Jussy et de Versoix. Mais à Bernex, cette espèce ne compte plus qu’une vingtaine d’individus.Image: DRGenève fait partie des trois régions suisses où se balade la grenouille agile. Un batracien gros comme le poing, à la peau brune, affublé d’un masque noir. Mais au bois des Mouilles, à Bernex, l’animal est en voie d’extinction. Pour assurer sa survie et son développement dans cette réserve naturelle, le Canton va construire trois mares tout spécialement aménagées pour cet animal.Adepte des forêts de chênes situées à basse altitude, la grenouille agile s’ébat encore en nombre du côté des bois de Jussy et de Versoix. Mais à Bernex, cette espèce – à ne pas confondre avec la grenouille rousse, sa proche cousine, et la grenouille rieuse, qui vit à l’année dans les étangs – ne compte plus qu’une vingtaine d’individus. Notamment parce que les étangs du bois des Mouilles sont trop profonds et qu’ils accueillent de nombreux poissons, friands de têtards. «La grenouille agile est au bord de l’extinction dans ce bois, qui est un site d’importance nationale pour les batraciens», note Gottlieb Dändliker, inspecteur cantonal de la faune.Se protéger des prédateursComment en est-on arrivé à devoir prendre ces mesures d’urgence? Au siècle passé, les zones humides et les marais de la région ont été drainés pour regagner davantage de terres cultivables et des forêts plus sèches, favorables aux chênes. Or, ces plans d’eau étaient particulièrement utiles aux batraciens, surtout aux grenouilles agiles: comme ils s’asséchaient en été, ces marais étaient exempts de poissons, prédateurs des têtards.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites