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Max|mum-leterrarium

Culture du viol : quand "le Point" conseille aux femmes d'"accepter la brutalité"

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LE PLUS. Pour s'accoupler, "la tortue d'Hermann n'hésite pas à bousculer sa bien-aimée. Ce qui n'est pas pour lui déplaire..." C'est ainsi que débute un article du "Point" portant sur "les conseils avisés de nos amis les bêtes de sexe". Autrement dit, toutes les femelles gagneraient à être cognées ? Une banalisation nauséabonde de la culture du viol, pour Nathalie Blu-Perrou.




La "rape culture" ("culture du viol"), terme utilisé pour la première fois par les féministes dans les années 1970, semble décidément plus que jamais au goût du jour, tant le concept apparaît omniprésent dans nos médias.

Si par "culture du viol", on entend tout un appareil de pensée, de représentation, de pratiques et de discours qui excusent, banalisent, érotisent voire encouragent la violence sexuelle, alors c’est bien le magazine "Le Point" qui, sur son site, nous offre cette semaine, le plus beau cas d’école.

Traitement médiatique inapproprié de la violence sexuelle

Dans cette chronique pourrie et teintée d’humour graveleux, intitulée "Les conseils avisés de nos amies les bêtes de sexe (1) : pratiquer avec modération l’amour sado-maso", deux journalistes du "Point" (Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos) s’improvisent, pour l’occasion, experts en relations conjugales et se croient obligés de distiller leurs "bons" conseils, afin de booster notre libido.

Le tout, bien-sûr, vidéo à l’appui :




Tout est dit…

Y aurait-il lieu de penser que le titre initial de l’article – et l’on comprend fort bien pourquoi – aurait été légèrement retoqué après "modération" de la rédaction ?

Vraiment, on ne saurait que trop conseiller à certains journalistes du "Point", de cesser de vouloir faire du clic à tout prix, en prodiguant leurs conseils sexistes en matière de libido et de retourner, bien vite, à des sujets qu’ils maîtrisent mieux.

Manifestement, il reste du boulot pour combattre et déconstruire tous les stéréotypes sexistes qui alimentent la culture du viol. Mais malheureusement, force est de constater que les médias représentent, aujourd’hui encore, un vecteur privilégié de la transmission de cette culture.


Retrouvez également ce texte sur le blog de Nathalie Blu-Perou.

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