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Max|mum-leterrarium

Piquée par un scorpion voyageur

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Une jeune Québécoise a ramené la bête cachée dans ses bagages lors d’un voyage au Nicaragua


Après s’être faufilé dans les valises de Florence Rancourt De Roy, le scorpion s’est terré au fond de l’une des chaussures de sport de la jeune femme qui s’est fait piquer au doigt.

À peine revenue du Nicaragua, Florence Rancourt De Roy a eu la peur de sa vie alors qu’elle s’est fait piquer par un scorpion terré dans l’une de ses chaussures.

La jeune femme de Québec est rentrée au pays le 22 juin. La semaine dernière, souhaitant aller courir, elle a enfilé ses chaussures de sport avant de se faire piquer.

«Je sentais quelque chose au fond de ma deuxième chaussure. J’ai enlevé mon pied pensant que ma semelle était déplacée. En rentrant ma main dans mon soulier, je me suis fait piquer», raconte Mme Rancourt.

Une douleur lancinante a rapidement irradié dans sa main. «Je n’arrivais plus à la bouger. C’était une douleur très très vive avec un genre de picotement en même temps. Je sentais que ça venait de mon index. Il était tout rouge, ma main, toute blanche et paralysée. Quinze minutes après, mon visage, ma langue, mes lèvres se sont mis à picoter.»

Sous le choc

C’est en retirant sa main de la chaussure que la jeune femme a aperçu l’indésirable tombé au sol.

«J’ai compris que je l’avais ramené dans mes bagages. (…) La dernière ville qu’on a faite, on a loué une maison plus perdue dans la jungle. On s’était fait dire par la propriétaire qu’il y avait des scorpions à cet endroit-là, mais que ce n’était pas dangereux», a confié Mme Rancourt.

Sous le choc, la jeune femme a joint sa partenaire de voyage. «Elle a appelé Info-Santé et ils ont dit de ne pas prendre de risque et de se rendre à l’urgence. (…) On a trouvé le scorpion en dessous du tapis de l’entrée. Mon amie l’a tué avec un fer à repasser. On l’a mis dans un pot parce qu’elle pensait que c’était pertinent de l’amener à l’hôpital.»

Urgence

Les deux amies se sont rendues à l’hôpital où Mme Rancourt a vite été prise en charge.

«Ils observaient la gorge, la pression, si ma langue allait gonfler et obstruer mes voies respiratoires. On m’a dit que si c’était vénéneux, les symptômes seraient sortis dans les quatre heures suivant la piqûre. (…) J’étais l’attraction à l’urgence. Je sentais que c’était inusité», s’est-elle remémoré.

Au terme de quatre heures d’observation, elle a pu rentrer au bercail. «Le soir, j’avais de la misère à dormir à cause de la douleur à la main. Le surlendemain, plus rien. (…) C’est le genre d’affaire que je ne pensais pas qu’il arrive, que ce sont des légendes urbaines. Maintenant, mes bagages, je vais les vider dehors et les passer au peigne fin», a t-elle lancé en terminant.

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