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Max|mum-leterrarium

MONTRŒUL-AU-BOIS Le serpent sous toutes ses coutures

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C’est un shooting photos un peu particulier qui se déroule au sein du laboratoire de recherches Alpha Biotoxine. Depuis jeudi soir, l’éleveur de serpents venimeux Rudy Fourmy accueille dans ses installations de Montrœul-au-Bois un photographe animalier de renom.

Pour les Tournaisiens qui ont eu l’occasion d’admirer la magnifique exposition «Des serpents et des hommes», visible l’an dernier au musée d’histoire naturelle, ils ont pu se rendre compte du talent de Daniel Heuclin lorsqu’il capte les reptiles sous toutes ses coutures. Celui qui a vécu pendant 40 ans sur Paris mais qui habite désormais dans le Poitou s’est forgé une sacrée réputation dans ce milieu très fermé. «Vous savez, on se connaît depuis vingt-cinq ans, précise le Frasnois Rudy Fourmy, qui dispose d’un élevage évolutif de plus d’une centaine de serpents ainsi que de nombreuses espèces d’araignées et de scorpions. Entre amateurs de reptiles, il est finalement incontournable de tomber, un jour ou l’autre, sur les clichés pris par Daniel et publiés dans des ouvrages de référence. On s’est d’ailleurs rencontré à de multiples reprises chez moi quand il s’agissait de mettre en lumière de nouvelles espèces».

Une renommée internationale

C’est précisément pour immortaliser de nouveaux spécimens de serpents, sud-américains pour la plupart, que le professionnel s’était déplacé en terres frasnoises. Des animaux que l’éleveur et concepteur de la société Alpha Biotoxine a pu acquérir via ses sources habituelles, que ce soit les éleveurs des parcs zoologiques ou les importateurs agréés. Il va de soi qu’au moment où Daniel Heuclin effectue les derniers réglages, son ami Rudy Fourmy manipule avec la plus grande précaution les serpents, dont le venin de certains peut s’avérer mortel en cas de morsure. «Ce sont des animaux que je connais bien et de fait, je sais comment ils réagissent, leur distance d’attaque… Mais de toute manière, le local est sécurisé et je garde toujours près de moi une pince ou un crochet pour un éventuel problème».

Derrière son appareil photo, Daniel Heuclin, qui a voyagé aux quatre coins du globe pour observer les reptiles dans leur milieu naturel, ne joue pas dans la médiocrité. Il n’hésite d’ailleurs pas à attiser l’agressivité de certains spécimens, quitte à se faire charger, afin d’obtenir des clichés inédits. «Une bonne photo doit se vendre et s’il y avait des critères, je serais plus riche, sourit le photographe. Maintenant, les crotales, les cobras et les pythons sont plus convoités car les clichés sont plus spectaculaires. Et de mon côté, je m’arrange à faire ressortir l’essentiel en jouant sur un éclairage à contre-jour qui permettra aux contours d’être plus brillants».

À l’époque de ses débuts, voici 40 ans, il était l’un des premiers à «s’être frotté» aux serpents venimeux. Aujourd’hui encore, les agences de documentation en France, au Japon ou en Italie utilisent ses photos pour les magazines spécialisés ou pour l’édition.

Sa renommée dépasse donc largement les frontières françaises, ce qui lui a d’ailleurs valu des publications dans le prestigieux magazine américain «National Geographic».

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