Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 7 septembre 2014 SUISSE — Mauvaise nouvelle pour les arachnophobes: ces bestioles à huit pattes sont de plus en plus grosses en milieu urbain. Et c’est scientifiquement prouvé.A la simple vue d’une petite araignée, c’est la panique? Sueur froide, céphalée, voire perte de connaissance? Voilà une nouvelle qui ne va pas vous plaire si vous faites partie des (très nombreux) arachnophobes. Non seulement ces bestioles ne sont pas près de disparaître de nos maisons, mais en plus elles y sont de plus en plus grosses. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par des chercheurs australiens.Question de températureEn clair, plus une zone est urbanisée et plus on a de chances d’y croiser des araignées de grande taille, expliquent les scientifiques qui se sont intéressés à des spécimens tels que l’épeire diadème. Une araignée de la famille des Araneidae, très courante en Suisse également. Pour en arriver à cette conclusion, ils ont traqué ces animaux dans différents milieux: en plein centre-ville (sur les murs des bâtiments ou dans les parkings), en banlieue, où les habitations sont moins denses, dans des jardins, et finalement à la frontière du bush australien, quasi vierge de toute construction humaine.Conclusion: les araignées qui gravitent dans les zones très urbanisées mesurent quelques millimètres de plus que leurs consœurs vivant en pleine nature. Elles ont également des ovaires de plus grande taille et de plus importantes réserves de graisse. Mais comment expliquer un tel phénomène: par la chaleur plus importante qui règne dans les environnements très urbains et par l’abondance des proies qu’on y trouve. L’éclairage artificiel favorise notamment la présence d’insectes permettant aux araignées de faire bombance, expliquent en substance les scientifiques.En Suisse, et en Europe, personne ne s’est encore intéressé aux différences entre les araignées des villes et celles des champs. Mais les conclusions de l’étude australienne ne surprennent pas le biologiste vaudois Daniel Cherix. «La taille des individus est réglée par la quantité de ressources dont ils disposent. On l’a très clairement observé avec des chenilles et de petits papillons. Ceux qui bénéficient d’une quantité de nourriture importante atteignent la taille maximum de leur espèce, voire davantage. Les recherches de ce genre sont très intéressantes, car elles laissent entrevoir les espèces qui existeront dans les années à venir, en fonction des modifications du climat et de l’urbanisation», conclut le biologiste. Toutefois, rassurez-vous, si les araignées continuent à pousser, aucune des 800 espèces actuellement présentes en Suisse ne mord les humains. Alors, on respire…Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites