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Max|mum-leterrarium

Il sauve un iguane d’un mètre sur un poirier

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Un cueilleur de la plantation bio de Marc Ballat a fait une étrange découverte mardi matin à Bombaye. En plein travail, il est tombé nez à nez avec un iguane de plus d’un mètre au sommet d’un poirier. Averti, l’inspecteur principal Graindor est rapidement intervenu. Une première en trois ans de service pour ce référent en matière de nouveaux animaux de compagnie.

Après quelques heures de recherche, Frédéric Graindor a trouvé le fin fond de l’histoire. « Le reptile appartient à un particulier qui habite dans ce secteur », constate l’inspecteur principal et référent en matière de nouveaux animaux de compagnie. « Par maladresse, un enfant a ouvert la cage de l’iguane. Ce dernier est alors sorti de son enclos. Le lendemain, un cueilleur de la famille Ballat de Bombaye l’a retrouvé au sommet d’un poirier, soit à plus de deux mètres du sol. Surpris, il ne savait pas quoi faire. Je peux le comprendre. On ne s’attend jamais à se retrouver face à face avec un aussi grand lézard. Ainsi, j’ai été contacté vers 11h par un membre de cette famille ».

Ni une ni deux, Frédéric Graindor s’est rendu sur le champ à Bombaye. « En arrivant, j’ai remarqué que c’était un iguane vert. Il ne s’agit pas d’un carnivore : il est herbivore et frugivore. De surcroît, il a besoin de luminosité pour être en forme. Sans oublier que c’est un animal grimpant. Voilà les raisons pour lesquelles il se trouvait au sommet d’un poirier ».



Afin de lui porter secours, l’inspecteur principal, vêtu d’une longue veste et de gants anti-griffures, a placé le reptile dans une boîte transparente. Une opération délicate car l’animal se cramponnait à une branche. « C’était une bête impressionnante. Elle mesurait plus d’un mètre. Mais elle n’était pas agressive. En fait, cet iguane vert était quelque peu groggy. Il faut dire qu’il faisait nettement plus froid que dans son environnement habituel ».

Frédéric Graindor est ensuite retourné dans son bureau afin d’en savoir plus sur ce grand lézard. « Nous avons retrouvé son propriétaire. Puis, nous avons vérifié s’il avait les autorisations nécessaires pour détenir un tel animal. Enfin, nous nous sommes assuré que le reptile n’était pas maltraité. Comme tout était en ordre, nous avons rapidement restitué l’animal à son maître ».

Mais comment des reptiles sauriens débarquent-ils dans nos contrées ? « Il faut savoir que la législation s’est fortement assouplie à ce sujet. Maintenant, on peut détenir toutes sortes d’animaux exotiques. Qu’à cela ne tienne, voilà trois ans que je suis référent en matière de nouveaux animaux de compagnie et c’est la première fois que je suis appelé pour capturer un aussi grand lézard. Cela prouve que ce n’est pas fréquent de retrouver de telles bêtes dans notre région. Par contre, j’ai vu un reportage télévisé montrant que la situation est différente à Charleroi. On recense en effet davantage d’animaux exotiques dans cette ville ».

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