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Max|mum-leterrarium

FAITS-DIVERS La tortue harponnée se remet doucement

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Son cas a suscité un certain émoi. Dimanche dernier, un braconnier avait tiré sur une tortue dans le lagon de Saint-Pierre, la blessant grièvement à la tête (lire nos éditions précédentes). Baptisé Lili, ce reptile est depuis en convalescence à Kélonia, l'observatoire des tortues marines de Saint-Leu. Hier, le directeur de cette structure, Stéphane Ciccione, a fait savoir que son état était "stationnaire" : "Elle doit rester dans son harnais au calme, pour éviter qu'elle ne se cogne sur les parois du bassin, l'hématome au niveau de son œil gauche restant très important". Quant au chasseur "marron", toujours pas de nouvelles depuis qu'il s'est évanoui dans la nature, mis en fuite par des témoins outrés par son geste. La scène s'est déroulée au niveau de la Ravine-Blanche, en début d'après-midi. De fait, le geste de ce jeune homme tombe sous le coup de la loi. Non seulement, il est interdit de pratiquer la chasse sous marine dans les lagons mais, de surcroît, les tortues sont protégées. D'autant que celle en question est une tortue imbriquée, une espèce particulièrement menacée d'extinction car beaucoup chasser auparavant pour la qualité de ses écailles.

La Réunion comme pouponnière

Pour information, Lili est une Eretmochelys imbricata, que l'on observe sur les récifs coralliens de La Réunion, où elle se nourrit de coraux mous, d'éponge et d'algues. "Les études menées par Kélonia, grâce à la participation des plongeurs et apnéistes, montrent que la répartition des tortues imbriquées n'est pas homogène sur tout le littoral réunionnais avec une relative fidélité à leur site d’alimentation. Cependant, certaines de ces tortues peuvent se déplacer pour rejoindre des sites plus propices distants de plus de 15 kilomètres", indique Stéphane Ciccione. Et d'ajouter : "On observe surtout des jeunes tortues imbriquées à La Réunion, qui serait surtout un site de développement. À partir d'une certaine taille, les tortues quitteraient La Réunion pour des sites plus favorables, puis elles rejoindraient les îles où elles sont nées. Aucune ponte de tortue imbriquée n'a été décrite à La Réunion".

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