Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Max|mum-leterrarium

Quand les insectes aident les musées à nettoyer leurs Squelettes

Messages recommandés

Lorsqu'un spécimen est trop délicat pour être désossé à la main, les musées d'histoire naturelle font appel à des scarabées charognards. Ceux-ci nettoient toute la chair et laissent le squelette intact et articulé.


Quand les insectes aident les musées à nettoyer leurs squelettes par Gentside Découverte

Des millions de postes sont à pouvoir dans les musées d’histoire naturelle du monde entier, ils sont hélas réservés aux scarabées. Lorsque que des équipes nettoient des carcasses d’animaux pour exposer leurs squelettes ou pour les transmettre à des chercheurs, le travail peut s’avérer trop minutieux pour l’homme. Afin de n’obtenir que des os propres sans abîmer les plus fragiles d’entre eux, les musées utilisent donc des colonies de scarabées charognards. Si nettoyer un crâne de baleine n’est pas bien délicat, les conservateurs des musées se retrouvent souvent face à des carcasses de petits animaux tels que des oiseaux ou des rongeurs. Ceux-ci contiennent de nombreux os minuscules et fragiles, impossibles à nettoyer à la main, explique le blog Factually de Gizmodo qui s’est penché sur cette technique aussi improbable qu’efficace. De plus, séparer les os un par un peut rendre difficile le remontage exact du squelette et lui faire perdre son caractère articulé. Certaines espèces se différencient par de très légères nuances dans leurs ossatures et il est essentiel de les altérer le moins possible.

Inoffensifs pour l’homme

Pour cela les chercheurs commencent à enlever les plumes et la peau des spécimens. Ils retirent le gros de la chair à la main et font sécher la carcasse. Une fois préparé, le cadavre est placé dans un compartiment à l’intérieur d’aquariums où pullulent des colonies de scarabées charognards. Ils appartiennent à la famille des dermestidae, dont certains membres s’attaquent aux réserves de céréales et à toutes sortes de collections organiques. Les insectes se mettent alors au travail. Les larves et les adultes dévorent de concert toute la chair morte qui passe à leur portée et ne laissent qu’un squelette presque parfaitement nettoyé derrière eux. Si jamais ils commencent à caler et à dédaigner leur tâche, les conservateurs peuvent asperger la zone d’ammoniac. Entre ça, les carcasses et les excréments d’insectes, les employés ne se pressent pas dans les salles réservées aux dermestidae. Mais il n’y a heureusement aucun risque pour eux, ces scarabées ne s’intéressent qu’aux chairs mortes et n’attaque jamais les vivants. Les insectes font économiser des centaines d’heures de mains d’œuvre aux musées. Il suffit de les laisser travailler, puis d’épousseter les scarabées hors des squelettes et de passer le résultat à l’eau pour un dernier nettoyage. Les ossements sont alors parés pour être exposés ou pour atterrir dans le laboratoire d’un zoologue.

Source

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...