Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 19 octobre 2014 Elles ont mauvaise réputation mais elles sont essentielles à la bonne santé du jardin. Les araignées sont des actrices de la biodiversité… qu’il ne faut surtout pas écraser !(c) nechaevkon - Fotolia(c) nechaevkon - FotoliaOn recense plus de 1600 espèces d’araignées en France et des milliers d’autres dans le monde. Apparues il a des millions d’années, bien avant les dinosaures, les araignées sont présentes dans tous les milieux. Presque toutes sont insectivores, capturant leurs proies grâce aux toiles qu’elles tissent à l’aide de fils de soie secrétée par des glandes sur l’abdomen.Les araignées sont des grandes prédatrices, elles capturent plus d’insectes que les oiseaux, régulant ainsi les populations, notamment des espèces considérées comme nuisibles par le jardinier. À la maison, elles attrapent mouches, moustiques et acariens ; dehors, elles nourrissent les reptiles et oiseaux. Bref, à l’intérieur comme à l’extérieur, ce sont de vrais indispensables.Indicateur de milieu sainVous avez beaucoup d’araignées chez vous ? Réjouissez-vous ! Cela signifie que votre environnement n’est pas trop pollué. Une large communauté d’araignées témoigne en effet d’un milieu naturel riche en insectes variés et donc d’un sol relativement épargné par les produits phytosanitaires. Des études ont prouvé la corrélation entre présence d’arachnides et richesse de la biodiversité et, au contraire, leur absence dans les lieux les plus pollués.PhobieL’araignée est un animal utile et fascinant dès que l’on prend le temps de l’observer (regardez une toile dans la rosée du matin, c’est très beau !). Pourtant elle continue de dégoûter ou de faire peur. Un Français sur quatre serait pris d’effroi devant cette créature à huit pattes. Une phobie injustifiée, qui se transmettrait des parents aux enfants. Rappelons que si les araignées sont venimeuses – puisqu’elles tuent leurs proies grâce au venin – elles sont en France pour la majorité inoffensives pour l’homme. Pour combattre sa peur des araignées, les thérapies cognitives et comportementales basées sur l’exposition graduelle au facteur de peur ont fait leurs preuves.Source Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites